Un jour de deuil national aura lieu, lundi 23 décembre, en hommage aux victimes du cyclone Chido qui a dévasté l’archipel la semaine dernière. A 11 heures, tous les Français seront notamment invités à se recueillir.
Richard Malka : « Je mets une muraille de Chine entre mes deux vies, celle d’avocat et celle de conteur »
Par Nils Buchsbaum
Publié le
C’est l’histoire d’un vampire qui ne se nourrit pas de sang, mais de l’amour des autres. « L’Histoire d’Adrian von Gott » s’étend sur plusieurs siècles, de Constantinople aux bas quartiers de la Londres prévictorienne, du Paris de la Révolution, au New York numérique, un grand roman noir et vampirique.
Dans ce récit gothique et fantastique, Richard Malka ne s’inspire pas des nombreuses affaires qu’il traite en tant qu’avocat. Il déclare : « Je mets une muraille de Chine entre mes deux vies, ma vie d’avocat et celle de conteur. Je n’utilise jamais ces affaires-là pour faire mes romans, elles appartiennent une autre partie de ma vie. Et puis j’ai envie d’écrire autre chose. J’écris pour m’échapper ».
« C’est une histoire de monstre mais de monstre que l’on n’arrive pas à détester ».
Le héros du roman est narcissique et vorace, mais Richard Malka, comme dans sa vie professionnelle, ne souhaite pas le condamner unilatéralement. Il raconte à Guillaume Erner : « C’est une histoire de monstre mais de monstre que l’on n’arrive pas à détester. Au fond de lui, il aspire au bien. Il n’est pas hypocrite, il assume tout. »
« L’univers gothique et fantastique permet beaucoup de libertés »
A première vue donc, choisir ce genre littéraire peut surprendre quand on connaît la manière dont l’avocat s’engage dans les débats de société. Mais ce qui lui plaît c’est que « l’univers fantastique permet beaucoup de libertés ».
On reconnaît ici toute la passion de ce défenseur acharné de la liberté d’expression.
Retrouvez cette émission en replay ici
« Voleur d’amour », Richard Malka, Editions Grasset