Retraites : « Nous voulons créer l’âge d’équilibre » pour inciter à travailler plus longtemps, selon le Premier ministre

Retraites : « Nous voulons créer l’âge d’équilibre » pour inciter à travailler plus longtemps, selon le Premier ministre

Interrogé lors des questions d’actualité du Sénat, Édouard Philippe a indiqué que l’heure des « discussions pointues », sur un texte qui n’est pas encore soumis au Conseil des ministres, n’était pas encore venue.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les sénateurs qui espéraient ce mercredi, pour la deuxième séance de questions d’actualité au gouvernement de l’année, des réponses précises sur la réforme des retraites en seront pour leurs frais. Le sénateur du groupe RDSE (à majorité radicale), Jean-Marc Gabouty, se demandait si la présence d’un âge d’équilibre était compatible avec un système à point et si la notion de retraite à taux plein n’allait pas disparaître.

Le préambule du chef du gouvernement a quelque peu douché les espoirs du sénateur d’avoir des explications détaillées. Le projet de loi est « en préparation », les discussions sociales se poursuivent. Ce n’est qu’une fois que la discussion parlementaire commencera, que « nous pourrons engager une discussion précise sur l’ensemble des articles », a promis le Premier ministre. « N’allons pas plus vite que la musique, s’agissant de discussions pointues sur des articles d’un texte qui n’est pas encore soumis au Conseil des ministres », précise-t-il encore, dans un brouhaha de l’hémicycle.

Le Premier ministre a tenu à clarifier deux notions : l’âge légal et l’âge d’équilibre, que le gouvernement « veut créer » pour « inciter » les Français à travailler plus longtemps. « Ce ni un gros mot ni un scandale », a-t-il ajouté. L’âge légal ne sera pas supprimé car « il faut laisser la possibilité à 62 ans aux Français de faire valoir leurs droits à la retraite », a expliqué Édouard Philippe.

Parallèlement, assurer l’équilibre du régime suppose ne pas brandir « l’arme » de l’âge légal (comme le préconise la droite), selon lui. Une solution « aveugle », qui ne tiendra pas compte des parcours professionnels.

Édouard Philippe a, en outre, précisé que le temps du débat au Parlement se ferait « avec l’ensemble des indications nécessaires ».

Dans la même thématique

Retraites : « Nous voulons créer l’âge d’équilibre » pour inciter à travailler plus longtemps, selon le Premier ministre
3min

Politique

Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris : "Je ne pourrai pas soutenir quelqu'un qui a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied », déclare Anne Hidalgo

Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».

Le

Retraites : « Nous voulons créer l’âge d’équilibre » pour inciter à travailler plus longtemps, selon le Premier ministre
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le

Retraites : « Nous voulons créer l’âge d’équilibre » pour inciter à travailler plus longtemps, selon le Premier ministre
3min

Politique

Ukraine : « Avez-vous vraiment plus peur de taxer les riches que de laisser Poutine gagner ? », demande Mélanie Vogel

Lors de son allocution, Emmanuel Macron a promis que la hausse des dépenses militaires se ferait sans augmentation d’impôts. « On ne peut pas demander aux Français de payer des chars avec leurs services publics et leurs retraites », dénonce la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, qui demande une contribution des plus riches à l’effort de guerre.

Le