Retraites: Mélenchon appelle de nouveau à un retrait du texte

Retraites: Mélenchon appelle de nouveau à un retrait du texte

Jean-Luc Mélenchon a de nouveau appelé mardi l'exécutif à retirer son projet de réforme des retraites, jugeant que si le Premier...
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Jean-Luc Mélenchon a de nouveau appelé mardi l'exécutif à retirer son projet de réforme des retraites, jugeant que si le Premier ministre est ouvert à la discussion avec comme "ligne rouge" l'équilibre financier du système, "on arrête tout et on discute de ça".

Edouard Philippe a donné mardi matin sur RTL un signe d'ouverture à la CFDT en qualifiant de "bonne idée" la proposition de conférence de financement, tout en appelant à ce que "chacun bouge un peu" afin de parvenir à un "compromis" sur la réforme des retraites.

"Vous venez de dire M. le Premier ministre que votre seule ligne rouge c'est l'équilibre financier. Très bien, on arrête tout et on discute de ça, cette fois-ci officiellement, solennellement", en saisissant le parlement, a réagi le chef de file de La France insoumise sur Europe 1.

Si Edouard Philippe est comme il le dit "ouvert à toute bonne idée du moment que l'équilibre financier du régime des retraites se trouverait être protégé", "il y a matière à discuter, mais il faut prendre du temps, (...) ça veut dire qu'on remet tout à plat, on rediscute de tout", et "dans ce cas il faut qu'il retire le texte" avant de réunir organisations syndicales et patronales, a plaidé M. Mélenchon.

Fustigeant l'inflexibilité d'Emmanuel Macron, il a fait valoir que "l'art de gouverner ne consiste pas à assommer ceux avec lesquels vous n'êtes pas d'accord", en soulignant que par le passé les "obstinés", tels François Hollande lors de l'adoption de la loi travail, "ont été éradiqués politiquement".

Alors que le Premier ministre a dit avoir demandé aux préfets de mobiliser les forces de l'ordre "pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de blocages de dépôts" de carburant, blocages qui seraient illégaux rappelle le gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a appelé à "ne pas traiter (les grévistes) comme des délinquants", louant leur "sens des responsabilités": après 34 jours de grève "ils auraient pu bloquer tous les camions et il n'y aurait plus une goutte d'essence dans ce pays; ils ne l'ont pas fait", a-t-il fait valoir.

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