Alain Juppé a annoncé lundi 15 janvier sa prise de distance vis-à-vis du parti Les Républicains, à l’occasion de ses vœux à la presse. Il démissionne de la présidence LR de la Gironde et ne paiera pas sa cotisation 2018, au parti. Les réactions n’ont pas tardé du coté des LR et notamment celle de Catherine Procaccia, sénatrice du Val-de-Marne. « C’est parfait » dit-elle, au sujet de cette annonce : « Je suis contente que des gens comme lui, comme Dominique Bussereau, qui ne se sentent pas bien au sein de notre parti, s’en aillent ». Et d’enfoncer le clou, en parlant de « problèmes d’ego » dus à une défaite à la primaire de la droite et du centre, en ce qui concerne Alain Juppé.
« Je crois qu’il y a un problème de personnes, peut-être de génération, parce que Laurent Wauquiez a 40 ans et que d’autre en ont 70 (…) Que ceux qui ne sont pas bien dans notre mouvement aillent créer un autre mouvement ou adhère à la République en marche, s’ils ont envie d’adhérer à un autre parti » estime la sénatrice.
Quant à imaginer que le retrait d’Alain Juppé marque un rejet de la ligne officiel de Laurent Wauquiez, Catherine Procaccia n’y croit pas mais y voit surtout un « procès d’intention » fait à Laurent Wauquiez : « Un président a été élu il y a un mois et demi. Et avant même qu’il ait pu reconstituer un certain nombre de choses, de lancer un certain nombre de mouvements, certains sont en train de le clouer au pilori. Pour moi, ce sont des problèmes de personnes et non pas des problèmes de fond ».