Replay. Gérard Larcher réélu président du Sénat au premier tour

Replay. Gérard Larcher réélu président du Sénat au premier tour

Gérard Larcher est réélu président du Sénat dès le premier tour avec 223 voix sur 317 suffrages exprimés. Revivez les temps forts de cette élection. 
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Gérard Larcher est réélu président du Sénat dès le premier tour avec 223 voix sur 317 suffrages exprimés. Didier Guillaume (PS) en obtient 79 et Éliane Assassi (PC) 15.

Gérard Larcher réélu président du Sénat: les résultats
02:09

Sans surprise, Gérard Larcher a été réélu président du Sénat, fort de l’appui de la majorité sénatoriale LR et Union centriste. Le sénateur LR des Yvelines a recueilli 223 voix sur 317 suffrages exprimés. Standing ovation à l’annonce des résultats. Toute la droite et le centre se lèvent, des sénateurs socialistes aussi et même quelques communistes.

Le président du groupe PS, Didier Guillaume, a obtenu 79 voix et la présidente du groupe communiste, Eliane Assassi, 15. On compte 24 votes blancs, 2 nuls. 3 sénateurs n’ont pas pris part au vote. Les 22 sénateurs du groupe La République En Marche ont voté blanc, d’après nos informations.

« Cette élection m’honore et m’oblige » a réagi Gérard Larcher, qui entend faire vivre « le bicamérisme » et protéger « avec fermeté » la séparation des pouvoirs. « Garant de la différence sénatoriale », il entend être à nouveau « le président de toutes les sénatrices et sénateurs » (voir la vidéo de son discours ci-dessous).

Réélu à la tête du Sénat, Gérard Larcher se veut le « garant de la différence sénatoriale »
16:59

En défenseur des collectivités et « de la France du concret, de la proximité, de la vie quotidienne des Français », il souligne que « la vie locale, elle aussi, a ses tendances et ses droits ». La grogne des élus locaux est forte contre l’exécutif et Gérard Larcher aura à cœur de les défendre.

« C’est ce contre-pouvoir qu’incarne le Sénat, qui n’est jamais un anti-pouvoir, et qui sait s’opposer avec discernement, sans l’excès des postures partisanes, qui n’ont jamais été dans sa nature » souligne Gérard Larcher.

Alors qu’Emmanuel Macron souhaite réduire le nombre de parlementaires, Gérard Larcher a rappelé qu’il n’y est « a priori pas opposé ». Mais à condition de ne « pas réduire au quasi silence les territoires à faible démographie ». Et d’ajouter : « Le Sénat comptera dans cette révision constitutionnelle ». Message envoyé à Emmanuel Macron qui aura besoin de voix LR s’il espère faire adopter sa réforme de la Constitution au Parlement et atteindre la majorité des 3/5, indispensable pour modifier la loi fondamentale.

Didier Guillaume : «Nous serons aux côtés de Gérard Larcher pour moderniser le Sénat »

Didier Guillaume : «Nous serons aux côtés de Gérard Larcher pour moderniser le Sénat »
03:30

Candidat à la présidence du Sénat, le sénateur de la Drôme a obtenu 79 voix contre 223 pour son adversaire, Gérard Larcher.

Didier Guillaume le dit sans ciller, il « a applaudi » Gérard Larcher lorsque ce dernier a affiché sa volonté de « réconcilier les citoyens avec le parlement. » Didier Guillaume souligne l’importance de « rassembler le Sénat dans son ensemble pour défendre les territoires. »

« Nous serons aux côtés de Gérard Larcher pour moderniser le Sénat » annonce Didier Guillaume. Il salue la victoire de cet « homme de compromis » et le « félicite pour cette élection. »

Pour Hervé Marseille, « c’est le Sénat qui est constructif »

Pour Hervé Marseille, « c’est le Sénat qui est constructif »
01:39

Le président du groupe centriste, Hervé Marseille a salué la réélection de Gérard Larcher à la Haute assemblée. « C’est un homme de compromis. À n’en pas douter c’est l’homme de la situation, donc, c’est une bonne chose qu’il ait été élu, réélu, avec autant de voix ».

En ce qui concerne le rôle du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille a voulu rappeler qu’il était « constructif » tout comme le Sénat selon lui. « Nous (le groupe centriste) n’entendons pas être soumis à un Républicain ‘très Wauquiez ‘ ni non plus être inféodé à En Marche, donc par définition nous sommes ouverts et disponibles pour accompagner la loi et faire en sorte que ce pays soit enfin réformé ».

Gérard Larcher « a peut-être gagné » dès le jour de la Conférence des territoires, pour Frédérique Espagnac

« Gérard Larcher a un rôle majeur dans la période qui s’ouvre », considère Frédérique Espagnac
00:45

La sénatrice socialiste a trouvé Gérard Larcher « très habile » lorsqu’il a convié le couple exécutif au Sénat pour la Conférence des territoires, le 17 juillet dernier. « C’est peut-être d’ailleurs ce jour-là où il a regagné la présidence », note-t-elle.

« Il a un rôle majeur dans la période qui s’ouvre », considère la socialiste. « Tout l’hémicycle a applaudi sur la défense des territoires, c’est un objectif commun sur lequel les uns et les autres on va se retrouver. »

« Les écologistes vont être dans plusieurs groupes », annonce Ronan Dantec

« Les écologistes vont être dans plusieurs groupes », annonce Ronan Dantec
02:58

Les quatre sénateurs écologistes élus le 24 septembre ont échoué à constituer un groupe. « On partait de très bas, à quatre. On est monté progressivement, on a passé le week-end à 8. Mais à un moment, on est obligé de constater qu’on n’y arrivera pas », a déclaré sur Public Sénat Ronan Dantec.

Avec certains de ses anciens camarades de l’ancien groupe écologiste, Ronan Dantec espérait atteindre le seuil minimum de 10 sénateurs pour créer un groupe, en convainquant d’autres élus de le rejoindre notamment autour de la « question territoriale ».

Malgré cet échec, Ronan Dantec et son collègue Joël Labbé (Morbihan) s’organisent pour que la « parole écologiste soit quand même présente dans le débat » au Sénat. « Les écologistes vont être dans plusieurs groupes », annonce le sénateur de Loire-Atlantique.

À titre personnel, Ronan Dantec précise qu’il consultera ce lundi soir ses électeurs avant de se rattacher à un groupe.

Emmanuel Capus : « on se situe au-dessus des vieux concepts majorité/opposition » explique le sénateur République et territoires – les indépendants

Emmanuel Capus : « on se situe au-dessus des vieux concepts majorité/opposition » explique le sénateur République et territoires – les indépendants
02:19

« On sera 11 sénateurs Les Indépendants » précise le sénateur du Maine-et-Loire, membre du nouveau groupe « de centre droite » République et territoires- les indépendants. « On sera dans la proposition et dans la responsabilité, ça veut dire qu’on se situe au-dessus des vieux concepts majorité/opposition. » déclare-t-il.

Emmanuel Capus projette de « construire des majorités de projet. » S’il dit appartenir à la majorité présidentielle, le sénateur du Maine-et-Loire indique qu’il y aura « des textes proposés par le gouvernement qu’on va voter et d’autres sur lesquels on va s’opposer s’ils ne correspondent pas à notre ligne de conduite. »

Dominique Théophile, sénateur (LREM) de la Guadeloupe, déplore que l’arrêté de catastrophe naturelle ne prenne en charge qu’une partie de la Guadeloupe

Dominique Théophile, sénateur (LREM) de la Guadeloupe, déplore que l’arrêté de catastrophe naturelle ne prenne en charge qu’une partie de la Guadeloupe
02:28

Nouvellement élu pour son premier mandat, Dominique Théophile, sénateur (LREM) de la Guadeloupe déplore que l’arrêté de catastrophe naturelle ne prenne en charge qu’une partie de la Guadeloupe, après les ravages de l’ouragan Maria : « Nous nous battons pour qu’il y ait une extension du périmètre, puisqu’il n’y a que deux communes qui ont été prises en compte. Et les dégâts ont été sur toute la Guadeloupe ».

Pour son premier mandat, le sénateur  de Guadeloupe a prévu une conduite à tenir : « Je ferai remonter les doléances, les discussions (…) les problématiques de la Guadeloupe, des Outre-mer, mais participer aussi au débat national. Ce qui va se faire au niveau national va impacter les territoires ultra périphériques. Donc il m’appartient d’être présent surtout dans les commissions pour pouvoir agir et être dans le débat ».

Se refusant à devenir un « élu godillot », Dominique Théophile se veut tout de même « constructif » : « La demande des Français c’est de faire bouger les choses. Tout le monde veut monter au ciel mais personne ne veut mourir (…) Il faut réformer. Mais réformer dans le bon sens ».

 

Pour Pierre Laurent, la droite sénatoriale « n'est pas un contre-pouvoir »

Pour Pierre Laurent, la droite sénatoriale "n'est pas un contre-pouvoir"
01:18

Si au soir des élections sénatoriales, Gérard Larcher avait réaffirmé le rôle de contre-pouvoir du Sénat à majorité de droite, Pierre Laurent, n’est pas du même avis. « Au mois de juillet, le contre-pouvoir en question  a voté les ordonnances du gouvernement Macron. Le contre-pouvoir en question va dans le même sens que le gouvernement sur les lois concernant les libertés publiques. Le contre-pouvoir affiché de la droite est, en réalité, une forme de surenchère pour aller plus loin dans les réformes que nous combattons » a résumé le sénateur PC de Paris.

Toutefois, sur la personnalité de Gérard Larcher qui va fort probablement retrouver son siège à la présidence du Sénat, Pierre Laurent concède que « c’est quelqu’un avec qui on peut parler ».

Gérard Larcher « est un réformateur » affirme le sénateur LR Édouard Courtial

Gérard Larcher « est un réformateur » affirme le sénateur LR Édouard Courtial
02:25

Le sénateur de l’Oise ne fait pas mystère de son vote. L’ancien Secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger votera pour le président du Sénat sortant, Gérard Larcher. Selon lui, « c’est important d’avoir un chef qui incarne la haute institution à une heure où l’Assemblée nationale renvoie une toute autre image. » Pour Édouard Courtial le candidat LR au plateau « est quelqu’un qui va de l’avant, c’est un réformateur. »

Sur l’opposition « constructive » revendiquée par le groupe LR au Sénat, Édouard Courtial affirme qu’il pas n’ira pas « à l’encontre dans mes votes de ce que je prône dans mes réunions publiques. »

« Pas toujours facile » d’avoir une « libre parole » au Sénat, remarque Samia Ghali 

« Pas toujours facile » d’avoir une « libre parole » au Sénat, remarque Samia Ghali
01:04

La sénatrice socialiste Samia Ghali n’attend « pas grand-chose » d'une future présidence de Gérard Larcher. « J’attends qu’il soit courtois comme il l’a toujours été », souligne-t-elle. Et d’ajouter :

« Ce qui compte, c’est qu’on puisse défendre, qu’on puisse avoir la libre parole, ce qui n’est pas toujours facile au Sénat. »

Loi sur le non-cumul des mandats oblige, Samia Ghali a dû quitter son fauteuil de maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille, mais restera conseillère municipale et maire honoraire. La sénatrice socialiste annonce sur Public Sénat qu’elle sera avant tout une « élue de terrain » :

« Je continuerai à être une élue de terrain comme je le suis, je ne pourrai pas être autre chose que ça de toute manière, même si je suis ici au milieu des dorures du Sénat. »

Non-cumul : « Il est essentiel que le Sénat entende les attentes des Français » 

Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat chargé des relations avec le parlement, estime que la Haute Assemblée doit « entendre le projet de réforme porté par Emmanuel Macron. » La limitation de trois mandats identiques et successifs pour les parlementaires est en effet une mesure à laquelle la majorité des sénateurs sont hostiles. 

Non-cumul : « Il est essentiel que le Sénat entende les attentes des Français » 
03:03

 

Philippe Madrelle : le Sénat n’est pas « une assemblée assoupie et conservatrice »

Philippe Madrelle : le Sénat n’est pas « une assemblée assoupie et conservatrice »
03:07

Comme le veut le règlement, c’est le doyen de la Haute assemblée, Philippe Madrelle, sénateur PS de Gironde a pris la parole le premier. Élu pour la première fois en 1968  à l’Assemblée nationale, il fait son entrée au Sénat en 1980 où il y sera réélu à 5 reprises et a exercé en  « parallèle » d'importants mandats exécutifs locaux. « Le privilège de l'âge me confère le grand honneur de vous accueillir et m'autorise à m'exprimer devant vous en cette circonstance. Je ne peux le faire sans une profonde émotion, à l'issue d'un demi-siècle de vie parlementaire dont quelque 37 années au sein de notre assemblée ».

Philippe Madrelle sait qu’un « tel parcours ne sera bientôt plus possible ». « L'abolition du cumul des mandats, qui était une attente légitime des Français, désormais entrée en vigueur depuis le début de cette année, ne doit pas distancier ce lien (entre l’État et collectivités), mais être un gage d'approfondissement du travail de nos assemblées » a-t-il souhaité.

Au sujet du Sénat, justement, Philippe Madrelle a tenu à rétablir ses vérités. « Cette assemblée n'est pas l'assemblée assoupie ou conservatrice que décrivent des détracteurs, qui sont souvent ceux, alternatifs au gré des alternances, qui s'accommodent mal du partage du pouvoir » (...) « elle n'est pas un lieu de postures ou de témoignages, mais un lieu de travail serein et sincère, dont la valeur essentielle est le respect. Respect des principes de la République, respect du Gouvernement, respect du pluralisme et de la diversité idéologiques, et surtout respect des collègues et de leurs expressions ou opinions, en toutes circonstances ». Le doyen de la Haute assemblée la qualifie aussi de « maison des équilibres des pouvoirs et des territoires ». « Le Sénat a montré à maintes reprises son rôle d'approfondissement et de réflexion du travail parlementaire notamment sur les grands textes de société et de défense des libertés publiques et individuelles » (….) « l'existence du bicamérisme est un antidote à toute forme de populisme et d'extrémisme, ces maux qui dans certains pays menacent la cohésion sociale et la construction européenne ».

 

 

Gérard Larcher est « l'incarnation du Sénat » pour Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.

Au micro de Public Sénat, le sénateur vendéen estime que Gérard Larcher « a relevé l'image du Sénat » au cours de ses précédents mandats. 

Présidence du Sénat : Gérard Larcher « est l’incarnation du Sénat » pour Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat
03:14

 

Election du président du Sénat : « un vote inutile » pour François Patriat qui s’abstient 

Election du président du Sénat : « un vote inutile » pour François Patriat qui s’abstient
02:52

Pas de candidat LREM à l’élection du président du Sénat et un Gérard Larcher archi favori, ce qui n’enchante pas François Patriat, le président du groupe LREM au Sénat : « Je vais m’abstenir tout à l’heure, de façon à ne pas venir polluer un vote inutile quand on sait que le rapport de force est déjà joué ». 

Il faut dire que le président du groupe LREM au Sénat est un peu amer. Son groupe ne compterait que 22 sénateurs, un chiffre bien en deçà de ses premières projections. Face à ces sénateurs qui n’osent franchir le pas et quitter leur groupe pour celui des LREM, François Patriat lâche : « Je vois bien que dans le climat tel qu’il est aujourd’hui avec la discussion budgétaire qui s’instaure, il y a beaucoup d’excuses pour ne pas encore sauter le pas (…) Il y a des hésitations. Il y a des gens qui préfèrent le confort d’être un peu en dehors, de voir comment les choses vont évoluer (…) Nous nous n’avons pas d’états d’âme. Nous sommes là pour soutenir l’action du gouvernement et la réussite du chef de l’Etat ».

 Pour ajouter quand même : « Mais bien sûr que la main du groupe LREM est tendue à tout le monde. Pas seulement pour faire adhérer au groupe, le nombre importe peu, mais surtout pour faire en sorte de trouver le maximum de gens qui positivent et qui soient en soutien au gouvernement demain ».

 

Jean-Pierre Raffarin : « J’ai toujours la langue bien pendue »

Jean-Pierre Raffarin : « J’ai toujours la langue bien pendue »
03:48

Réélection annoncée de Gérard Larcher, avenir des Républicains, grogne des élus locaux, actualité internationale : l’ancien président de la commission des Affaires étrangères s’est livré une dernière fois à notre micro, avant son départ du Sénat.

« Les constructifs font partie de la majorité sénatoriale », assure Cyril Pellevat

Présidence du Sénat: Cyril Pellevat votera Gérard Larcher
00:48

Le sénateur LR de Haute-Savoie, Cyril Pellevat ne l’a jamais « caché », il vote pour Gérard Larcher, qui, selon lui, « apporte beaucoup au Sénat ». Alors qu’une dizaine de sénateurs sont parvenus à créer un groupe « Constructifs », Cyril Pellevat estime qu’ils restent néanmoins « dans la majorité sénatoriale ». « Après, on verra bien ce que se fera au niveau des consignes de vote ».

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