REPLAY 2017 – Ces cinq archives de l’info dans le rétro qui vont vous surprendre

REPLAY 2017 – Ces cinq archives de l’info dans le rétro qui vont vous surprendre

Images du passé, images du présent… La rédaction de Public Sénat a sélectionné pour vous cinq archives de l’émission L’Info dans le Rétro, toutes plus surprenantes les unes que les autres. De l’archive sur le vin dans les cantines scolaires en 1956 à celle de Johnny Hallyday en plein service militaire en 1964… À revoir sans modération !
Public Sénat

Par Priscillia Abereko

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Info dans le Rétro / Octobre 2017
Le vin, à votre santé d’abord !

Si boire du vin dans les cantines scolaires était autrefois autorisé, en 1956 l’État français fait machine arrière. Pour la première fois, une mesure significative est adoptée : Aucun enfant de moins de 14 ans n’est désormais autorisé à boire du vin à table.

L’Info dans le rétro replonge dans l'histoire de la lutte contre l'alcool avec Marisol Touraine, ancienne ministre des Affaires sociales et de la Santé et Stéphane Le Bras historien de la vigne et du vin, sur ce moment clé où une véritable prise de conscience naît.

#IDLR - En 1956, le vin est interdit dans les cantines scolaires
01:24

Info dans le rétro / Novembre 2017
Contraception, une pilule de plus en plus difficile à avaler ?

Qui a dit que la pilule était exclusivement réservée aux femmes ? Quinze ans après l’adoption de la loi Neuwirth en 1967, une pilule est conçue pour les hommes. Cette pilule masculine permettait aux hommes d’arriver à un état de stérilité temporaire. Mais alors, risque pour la virilité ? Pour la libido ?

L’Info dans le Rétro rouvre le débat avec Danielle Gaudry, gynécologue et consultante au Planning familial et Bibia Pavard historienne spécialiste des femmes, du genre et de la sexualité, sur ces hommes prêts à franchir le pas dans les années 80.

Contraception : en 1982, les hommes testent la pilule, et le slip chauffant
02:13

Info dans le Rétro / Novembre 2017
Maires, des élus pas comme les autres.

Être proche de ses citoyens… L'une des priorités pour les maires de France. Depuis 1947 déjà, cet élu cultive cette proximité. « Un peu le patron, un peu le père, un peu le guide », le maire rural est un paysan au milieu des paysans. Il connaît l’ensemble de ses habitants et est de toutes les noces et de tous les décès.

À l’occasion du 100e Congrès des maires de France, l’Info dans le Rétro s’interroge avec François Baroin, président de l’Association des maires de France et Jean Dumonteil, journaliste et directeur de l’hebdomadaire La Lettre du Secteur Public, sur le rôle de cet élu, dont le champ de compétences est parfois très vaste.

#IDLR - En 1947, le maire rural est « Un peu le patron, un peu le père, un peu le guide »
01:13

Info dans le Rétro / Décembre 2017
Catalogne, histoire d’une fracture espagnole.

Du sport à la politique, il n’y a parfois qu’un pas. En 1961, en pleine période franquiste, une institution sportive prend le relais des luttes catalanes : le Barça. Ce club de football est devenu progressivement le symbole et le lieu de l’identité catalane.

Une prise de position politique à laquelle l’Info dans le Rétro s’est intéressée avec Ignasi Fortuny, activiste anti franquiste et membre de l’Assemblée nationale Catalane et Benoît Pellistrandi, historien spécialiste de l’Espagne.

#IDLR - En 1961, "le Barça est plus qu'un club, il a tout un aspect politique" pour ce membre de l'Assemblée nationale Catalane
02:11

Info dans le Rétro / Décembre 2017
La Ve République de Johnny République.

Si dans les années 60, Johnny Hallyday est une vedette adulée qui bouscule la scène culturelle, il est dans le même temps d’apparaître comme un français de 21 ans comme les autres. Il n'hésite pas, par exemple, à se faire filmer pendant son service militaire. Entre treillis militaire et guitare, c’est dire si Johnny Hallyday savait jongler entre deux casquettes.

L’Info dans le Rétro se replonge dans le passé de la star du rock récemment disparue, en compagnie de  Jacques Jakubowicz, animateur Télé, spécialiste du rock et Pascale Goetschel, historienne spécialiste de la culture.

#IDLR - Johnny au service militaire : "pas un Français comme les autres"
01:09

 

Retrouvez l'intégralité de ces émissions présentées par Fabrice D'Almeida sur Public Sénat :

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Société

Procès de l'assassinat de Samuel Paty : tous les accusés ont été reconnus coupables

Les deux amis de l’assassin du professeur Samuel Paty, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, ont été reconnus coupables de complicité d’assassinat et condamnés à 16 ans de réclusion criminelle. Le verdict a été accueilli par des cris et des pleurs de la part de la famille de Naïm Boudaoud, âgé de 22 ans. « Ce soir, c’est la République qui a gagné », s’est félicité Thibault de Montbrial, avocat de Mickaëlle Paty, une des sœurs du professeur assassiné. La cour a également déclaré coupables d’association de malfaiteurs terroriste les deux auteurs de la « campagne de haine « qui ont fait de Samuel Paty une « cible » : Brahim Chnina, 52 ans et le prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui, 65 ans, ont écopé respectivement de 13 et 15 ans de réclusion criminelle. « J’ai compris que vous avez fait de la politique, pas de la justice », s’est exclamé depuis son box Abdelhakim Sefrioui avant d’être sèchement interrompu par le président, tandis que la famille de Brahim Chnina, très nombreuse sur les bancs du public, éclatait en sanglots et cris de désespoir. Vincent Brengarth, un des avocats d’Abdelhakim Sefrioui, a annoncé aussitôt que son client faisait appel de sa condamnation. Ouadie Elhamamouchi, autre avocat du prédicateur, a estimé que son client était désormais « un prisonnier politique ». « Je me désolidarise de ces propos-là », a cependant nuancé Me Brengarth, montrant des failles dans la défense du prédicateur. Avocat de la compagne de Samuel Paty et de leur fils, présent à l’audience, Francis Szpiner s’est félicité d’un « verdict équilibré ». Le fils de Samuel Paty, âgé seulement de 9 ans, a compris que « justice a été rendue pour son père », a-t-il ajouté. Si le quantum des peines n’est pas très différent de ce que réclamait le parquet, la cour présidée par Franck Zientara a choisi de maintenir l’infraction de « complicité » pour les deux amis d’Abdoullakh Anzorov, un islamiste radical tchétchène de 18 ans, abattu par la police peu après son acte. Les quatre autres accusés, dont une femme, appartenant à la « jihadosphère » qui était en contact avec Anzorov sur les réseaux sociaux, ont également tous été condamnés à des peines de prison ferme ou avec sursis. Pour deux d’entre eux (Ismaël Gamaev et Louqmane Ingar) la cour a retenu l’association de malfaiteurs terroriste tandis qu’elle a déclaré coupable Priscilla Mangel de provocation au terrorisme et Yusuf Cinar d’apologie du terrorisme. La veille de l’attentat, Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov avaient accompagné Anzorov à Rouen pour y acheter un couteau (pas celui qui a servi à décapiter Samuel Paty) qui sera retrouvé sur la scène de crime. A l’audience, Boudaoud et Epsirkhanov ont répété qu’Anzorov leur avait expliqué que ce couteau était « un cadeau » pour son grand-père. Le jour de l’attentat, le 16 octobre 2020, Boudaoud, le seul sachant conduire, avait accompagné le tueur dans un magasin de pistolets airsoft puis l’avait déposé à proximité du collège où enseignait Samuel Paty. « Volonté de s’attaquer à l’intégrité physique d’un tiers » Les deux jeunes gens « avaient conscience de la radicalité » d’Anzorov et qu’il « avait la volonté de s’attaquer à l’intégrité physique d’un tiers », a estimé la cour. Cependant, a souligné le président Zientara, « il n’est pas démontré que (les deux jeunes gens) étaient avisés de l’intention d’Anzorov de donner la mort à Samuel Paty ». Les magistrats du Pnat avaient requis 14 ans de réclusion assortie d’une période de sûreté des deux tiers contre Boudaoud et 16 ans de réclusion également assortie d’une période de sûreté des deux tiers contre Epsirkhanov. La cour n’a cependant pas retenu la période de sûreté des deux tiers à leur encontre. Brahim Chnina, père de la collégienne qui a menti en accusant le professeur d’avoir discriminé les élèves musulmans de sa classe lors d’un cours sur la liberté d’expression où il a présenté une caricature de Mahomet, avait lui posté des messages et une vidéo hostile au professeur dès le 7 octobre. Quant à Abdelhakim Sefrioui, fondateur de l’association (aujourd’hui dissoute) pro-Hamas « Collectif Cheikh-Yassine », il avait qualifié Samuel Paty de « voyou » dans une autre vidéo. Mais rien ne prouve qu’Anzorov avait vu la vidéo d’Abdelhakim Sefrioui, avaient mis en avant ses avocats, ajoutant que leur client n’avait pas rencontré l’assassin de Samuel Paty. « La cour a considéré que (MM. Chnina et Sefrioui) avaient préparé les conditions d’un passage à l’acte terroriste », a indiqué M. Zientara. (Avec AFP)

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