Rentrée : Laure Darcos demande  « clémence » et « générosité » » pour les écoles rurales

Rentrée : Laure Darcos demande « clémence » et « générosité » » pour les écoles rurales

Invitée de l’émission « On va plus loin », Laure Darcos, sénatrice (LR) de l’Essonne et membre de la commission de la culture au Sénat, commente les dernières mesures mises en place cette année par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.
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Pour cette rentrée des classes, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a voulu revenir aux fondamentaux : dictée quotidienne, apprentissage de la Marseillaise dès le CE2…une politique jugée trop « paternaliste » pour le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire. Ce n’est pas l’avis de Laure Darcos, sénatrice (LR) de l’Essonne, membre de la commission de la culture au Sénat, qui salue l’action du ministre de l’Éducation nationale. Elle n’y voit pas une méthode « à l’ancienne » mais simplement le « b.a.-ba ».  

Interrogée sur la poursuite du dédoublement des classes en CP et en CE1 dans les quartiers défavorisés, la sénatrice soutient là encore Jean-Michel Blanquer : « Je pense que la plupart de ses prédécesseurs l’ont rêvé » estime la sénatrice (LR), qui considère qu’il s’agit là d’une « mesure extrêmement importante ». Mais la parlementaire souhaiterait « autant de clémence et de générosité »  dans d’autres zones : « Je demande une attention aussi particulière que pour les REP et REP + - ces zones d’éducation prioritaire - concernant les écoles rurales ou dites suburbaines. Souvent, elles sont laissées pour compte. »

Quant au retour à l’évaluation en CP, en CE1 et seconde, Laure Darcos y est très favorable : « On va évaluer les établissements pour peut-être, mettre l’accent sur ceux qui ont des difficultés » explique-t-elle. C’est l’occasion, pour la sénatrice, de « permettre au moins bons de ne pas arriver, notamment en 6e, en ayant des lacunes ».

 « Les évaluations doivent être prises extrêmement positivement » ajoute-t-elle, tout en disant tenir compte des « crispations des professeurs ». « Cela va vers plus d’autonomie pour le chef d’établissement » estime la sénatrice.

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