Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Régionales : Éric Dupond-Moretti « est un candidat du week-end », tacle Sébastien Chenu
Par Public Sénat
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Week-end agité à une semaine des élections régionales et départementales. Samedi, à Péronne (Somme) cette fois, la tension est montée entre le garde des Sceaux et un candidat bien connu du RN, Damien Rieu. L’ancien porte-parole de Génération identitaire a qualifié le ministre de la Justice de « pitbull à Rolex » d’Emmanuel Macron.
Pour l’invité de la matinale de Public Sénat, Sébastien Chenu, c’est d’abord le ministre qui « se comporte comme un agresseur » tout en soutenant que ce dernier aurait agressé verbalement « des habitants du coin ».
Le déplacement du garde des Sceaux s’est fait dans le cadre des régionales dans les Hauts-de-France où il est candidat. « C’est un candidat du week-end […] Il n’a aucun projet pour la région dans laquelle il s’engage », tacle le candidat RN dans les Hauts-de-France.
Les sondages dans les Hauts-de-France annoncent un match serré entre Sébastien Chenu et l’actuel président LR, Xavier Bertrand. « Le temps de l’alternance est venu, ici, elle est attendue, ça permettra d’ouvrir de nouveaux dossiers comme celui de la sécurité », assure-t-il. La sécurité ne fait pas partie des compétences des régions. Le candidat RN s’en est pris au président sortant sur son bilan en matière d’emploi. « On est classé parmi les régions les plus mal gérées », affirme-t-il aussi.
Samedi, la marche des libertés contre les idées d’extrême-droite a réuni, dans près de 120 villes, environ 37 000 personnes, dont 9 000 à Paris, selon les autorités. « Ces manifestations étaient ridicules », juge le candidat RN dans les Hauts-de-France.
Sébastien Chenu a condamné l’agression du leader la France insoumise lors de cette marche avant de charger son opposant. « Jean-Luc Mélenchon devrait faire attention ! Lorsqu’il hurle sur des policiers, les insulte et a des propos complotistes, il sort gravement du pacte républicain. Les électeurs du RN ont le droit d’être respectés. La marche des libertés était un manque de respect envers eux ».