Réforme de la Constitution : Castaner appelle à « dépasser les oppositions partisanes »

Réforme de la Constitution : Castaner appelle à « dépasser les oppositions partisanes »

Le secrétaire d’État des relations avec le Parlement s’est exprimé sur le dialogue entre l’exécutif et Gérard Larcher sur la réforme constitutionnelle. Il a également abordé à notre micro son avenir à la tête de la République en marche.
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Les récents amendements du Sénat sur les réformes – qu’il s’agisse du projet de loi sur les hydrocarbures ou de la hausse de la CSG – n’inquiètent pas le porte-parole du gouvernement. « Le Sénat est dans son rôle », réagit Christophe Castaner, « un rôle politique, d’une majorité différente de celle de l’Assemblée nationale ».

Mais sur la réforme constitutionnelle, sur laquelle les discussions vont bon train, Christophe Castaner appelle implicitement la majorité sénatoriale à sortir de cette logique. « Sur des sujets aussi fondamentaux que la réforme constitutionnelle, nous devons là dépasser largement les oppositions partisanes », déclare-t-il.

« Je suis un militant de ce dialogue avec le Sénat »

Refusant de commenter le dîner de la veille entre Édouard Philippe et Gérard Larcher, Christophe Castaner assure néanmoins que « les choses avancent ». Si le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement mesure les réformes entreprises par Gérard Larcher, il précise qu’il faudra continuer de réformer le Parlement :

« Je crois que le président du Sénat a su moderniser en profondeur le Sénat depuis quelques années, et il sait aussi qu’il faut contribuer à cette modernisation de la vie politique. »

À neuf jours de la première convention de la République en marche, Christophe Castaner, l’unique candidat au poste de délégué général, ne s’est pas non plus étendu sur l’éventuel scénario d’un remaniement ministériel ou sur la possibilité (ou non) de cumuler les deux postes. « À l’heure qu’il est, seul le Président et le Premier ministre ont pu avoir ces discussions, si elles ont eu lieu », répond-il. Quel que soit son avenir dans le gouvernement, il assure qu’il conservera ce « dialogue » avec la Haute assemblée :

« L’engagement bénévole dans le combat politique qui peut être le mien demain à la tête de LREM ne changera pas grand-chose de ce que je suis. Je suis un militant de ce dépassement politique, de ce dialogue, et de ce dialogue ici en particulier avec le Sénat. »

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