Réduire le nucléaire: un objectif “irrévocable”, selon Hulot

Réduire le nucléaire: un objectif “irrévocable”, selon Hulot

Réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité est un objectif "irrévocable", a affirmé lundi le ministre de la...
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Réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité est un objectif "irrévocable", a affirmé lundi le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot au moment où s'ouvre un débat public sur la trajectoire énergétique de la France.

"L'objectif de la réduction du nucléaire est irrévocable", a déclaré sur France 2 Nicolas Hulot, qui ne souhaite pas voir la consultation publique se réduire "à un débat pour ou contre le nucléaire".

"Tout le monde est d'accord pour réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50%", a-t-il insisté. La date de réalisation de cet objectif "sortira comme une évidence à la fin de cette consultation".

Le gouvernement avait renoncé à atteindre cette proportion de 50%, contre 75% actuellement, en 2025, un objectif prévu dans la loi de transition énergétique de 2015.

Le débat public, qui se tiendra jusqu'au 30 juin, abordera différents thèmes, tels que le positionnement des filières d'énergies renouvelables et la sécurité d'approvisionnement.

Un site internet rassemblera les informations relatives au débat (synthèses, études...) sur la trajectoire énergétique et permettra au public d'y apporter des contributions.

"Ce n'est pas simplement un modèle énergétique, c'est un modèle de société, c'est un modèle économique", a souligné le ministre de la Transition écologique, qui encourage les Français à participer à la démarche.

La consultation publique a lieu dans le cadre de l'élaboration de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour la période 2019-2023, qui doit placer la France sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de long terme.

Parmi ces objectifs figurent la réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990 et une part de 32 % d'énergies renouvelables dans la consommation (40% de la production) en 2030.

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