Rachid Temal : « Après le Congrès, le PS pourra de nouveau rassembler »

Rachid Temal : « Après le Congrès, le PS pourra de nouveau rassembler »

Plutôt que de commenter la déroute du Parti socialiste dans le Territoire du Belfort à l’issue du premier tour des législatives partielles, Rachid Temal préfère parler de l’avenir du parti, vis-à-vis duquel il reste optimiste.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Dans le Val d’Oise la candidate socialiste a progressé, certes pas beaucoup, mais d’1,5% », souligne d’emblée Rachid Temal à propos des élections législatives partielles, dont le premier tour s’est déroulé dimanche. Une petite victoire, mais une victoire quand même, qui fait dire au sénateur qu’ « il est trop tôt pour dire définitivement où en est le PS », et ce malgré le score catastrophique du parti à la rose dans le Territoire du Belfort, où le candidat socialiste n’a récolté que 2,6% des voix.

Le coordinateur national du PS préfère s’attarder sur l’avenir du parti, dont les militants éliront son Premier secrétaire les 15 et 29 mars prochains. « Je suis un militant socialiste et donc je prendrai position pour un candidat », assure Rachid Temal, sans dévoiler qui de Luc Carvounas, Emmanuel Maurel, Stéphane Le Foll ou Olivier Faure est son favori.

Les propos de Delphine Batho « inacceptables »

Delphine Batho envisageait également de briguer la présidence du Parti socialiste mais elle n’a pas récolté les seize parrainages nécessaires pour candidater. Une règle issue d’un changement des statuts du parti au début du mois, qu’elle conteste. La députée avait en effet assigné le PS en référé, sans obtenir gain de cause. De quoi provoquer l’ire de l’ancienne ministre, qui dénonce sur Facebook une « décision très grave qui apporte une preuve supplémentaire de la faiblesse d’une direction coupée du réel et de la société, qui n’a plus comme ultime recours que la censure ». Des propos « inacceptables » juge Rachid Temal, qui rappelle que « les règles sont les mêmes pour tous » et que « la justice a donné raison au PS : « La polémique doit cesser, elle est stérile et sans fondement. »

La conséquence de l’éviction de Delphine Batho est l’absence de femme candidate à la tête du Parti socialiste, que certains regrettent : « Chacune des militantes pouvait être candidate, comme chaque militant pouvait être candidat. »

Quoi qu’il en soit, Rachid Temal assure Petite qu’après le Congrès, qui se tiendra début avril, « le PS pourra de nouveau rassembler ». Pour l’instant, les divisions internes restent toutefois prédominantes.

Dans la même thématique

France Politics
11min

Politique

Budget, assurance chômage, Nouvelle-Calédonie… Les dossiers chauds qui attendent Michel Barnier

Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.

Le

NATO Summit
6min

Politique

« Depuis les élections législatives, l’autorité d’Emmanuel Macron s’est affaiblie en Europe et sur la scène internationale »

Ce vendredi, Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz sur les bords du lac Léman, à Évian-les-Bains. Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement allemand participent à la nouvelle édition des rencontres franco-allemandes, un rendez-vous devenu incontournable dans les relations entre les deux pays. Alors que les deux hommes sont affaiblis sur la scène intérieure à la suite de revers électoraux, la professeure d'histoire et de civilisation allemande à Sorbonne Université, Hélène Miard-Delacroix, dresse un état des lieux des relations entre Paris et Berlin.

Le

France Politics
5min

Politique

« Ce n’est pas un amateur de punchlines », Michel Barnier raconté par ses soutiens au Sénat

Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.

Le