Le versement de l’indemnité inflation de 100 euros pour 38 millions de Français n’est toujours pas achevé que déjà la pression revient sur les épaules du gouvernement. En ce début d’année, les prix des carburants n’en finissent plus de franchir des records. Comme l’avait indiqué Bruno Le Maire sur notre antenne vendredi, le ministère de l’Economie étudie des solutions supplémentaires. Invité de l’émission Audition Publique (Public Sénat / LCP-Assemblée nationale / Le Figaro Live), Jean-François Copé (LR) estime que l’exécutif va devoir changer de méthode. « Je suis un peu réservé quand même sur cette histoire de chèque […] Ce n’est pas le chèque de 100 euros qui va régler le problème des Français », doute le maire de Meaux (Seine-et-Marne).
Le conseiller spécial de la candidate Valérie Pécresse (pour la politique de la ville) ne voit qu’une seule issue à ce problème. « A court terme, il y aura probablement un rendez-vous de fiscalité. Ça va se terminer comme ça, il va falloir baisser la fiscalité des carburants. » Soit la TVA, soit la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), mais « il va falloir qu’on fasse un arbitrage, on n’y échappera », veut-il croire.
Estimant qu’il y « a une urgence sur les carburants », l’ancien président de l’UMP estime que cette solution, dont le coût est critiqué par Bercy, serait à ranger dans la catégorie des sujets « sur lesquels il faut absolument aider les Français ». « Moi ce qui me gêne beaucoup, c’est ce que dans cette période, depuis un an, Emmanuel Macron a clairement lâché toutes les vannes. On a du mal à savoir ce qui est essentiel de ce qui ne l’est pas », épingle-t-il.