Privatisation d’ADP : « C’est une grande victoire d’avoir rassemblé 185 parlementaires et même plus » selon Guillaume Gontard

Privatisation d’ADP : « C’est une grande victoire d’avoir rassemblé 185 parlementaires et même plus » selon Guillaume Gontard

Guillaume Gontard, sénateur écologiste de l’Isère, était l’invité de Territoire Sénat ce matin. Il revient sur le référendum contre la privatisation d’ADP et la sortie du grand débat.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Hier, 197 parlementaires se sont rejoints contre la privatisation d’Aéroports de Paris, en vue de mettre en place un référendum d’initiative partagée (voir ici). Pour Guillaume Gontard, c’est « une grande victoire ». Il salue « un retour au citoyen et à la démocratie ». Reste au gouvernement à « entendre » cette voix.

Guillaume Gontard croit beaucoup en ce référendum d’initiative partagée. Certes, il reste à convaincre 4,5 millions d’électeurs de signer la pétition. Mais, selon lui, « nos concitoyens attendent cela [ce genre d’initiative] ». L’objectif n’est « pas inatteignable », si les parlementaires « vont au boulot » et « à la rencontre des gens ».

Concernant la sortie du grand débat et les restitutions, qui ont commencé à l’Assemblée nationale lundi, Guillaume Gontard est sceptique. Il aimerait « de nouvelles choses ». Pour l’instant, constate-t-il, « on n’a pas eu grand-chose » de la part d’Édouard Philippe.

« C’est grâce à la mobilisation qu’on a eu le grand débat »

Guillaume Gontard « remercie les citoyens qui se sont mobilisés », derrière ce qu’il considère comme « une énorme opération de communication ». Pour lui, « c’est la mobilisation qui a mené au grand débat » et non l’inverse. Reste à savoir ce que l’exécutif va faire de ces contributions. À ce propos, le sénateur craint « un grand déboire ».

La restitution n’est pas ce qu’on entend sur les ronds-points

Guillaume Gontard n’est « pas sûr » que les Français attendent des baisses d’impôts. En tout cas, « ce n’est pas ce qu’[il a] entendu » en se déplaçant sur les ronds-points. Il a plutôt constaté « une soif d’égalité, de répartition des richesses et une peur de la précarité ». Or, la restitution ne contient « aucune réponse là-dessus ».

Dans la même thématique

Privatisation d’ADP : « C’est une grande victoire d’avoir rassemblé 185 parlementaires et même plus » selon Guillaume Gontard
3min

Politique

Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris : "Je ne pourrai pas soutenir quelqu'un qui a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied », déclare Anne Hidalgo

Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».

Le

Privatisation d’ADP : « C’est une grande victoire d’avoir rassemblé 185 parlementaires et même plus » selon Guillaume Gontard
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le

Privatisation d’ADP : « C’est une grande victoire d’avoir rassemblé 185 parlementaires et même plus » selon Guillaume Gontard
3min

Politique

Ukraine : « Avez-vous vraiment plus peur de taxer les riches que de laisser Poutine gagner ? », demande Mélanie Vogel

Lors de son allocution, Emmanuel Macron a promis que la hausse des dépenses militaires se ferait sans augmentation d’impôts. « On ne peut pas demander aux Français de payer des chars avec leurs services publics et leurs retraites », dénonce la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, qui demande une contribution des plus riches à l’effort de guerre.

Le