Présidentielle: Cambadélis appelle les socialistes “au calme”

Présidentielle: Cambadélis appelle les socialistes “au calme”

Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis s'est dit mercredi "triste" de la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis s'est dit mercredi "triste" de la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron, appelant "tous les socialistes au calme", sans évoquer d'éventuelles sanctions.

"Je suis triste de ne pas avoir réussi à convaincre Manuel Valls de ne pas soutenir Emmanuel Macron. Je combats cette position. Notre candidat, après la primaire et la convention unanime des socialistes, est Benoît Hamon. Il doit représenter tous les socialistes, les radicaux et tous les écologistes", écrit M. Cambadélis.

Pour autant, le premier secrétaire n'évoque aucune sanction, semblant simplement prendre acte de la décision de l'ancien Premier ministre.

"Le Parti socialiste rappelle qu’il sera, comme toujours, au rendez-vous du combat contre le Front national. Devant la fragmentation française, source d’une crise sans précédent de la Vème République, nous restons socialistes. J’appelle tous les socialistes au calme, au respect de leurs principes et de leur cohérence pour une gauche qui gouverne et qui transforme", écrit-il.

Le leader du PS Jean-Christophe Cambadélis (c) avec Manuel Valls (g) et Benoît Hamon le 29 janvier 2017 à Paris après les primaires socialistes
Le leader du PS Jean-Christophe Cambadélis (c) avec Manuel Valls (g) et Benoît Hamon le 29 janvier 2017 à Paris après les primaires socialistes
AFP/Archives

Le Premier secrétaire critique au passage Emmanuel Macron, lui reprochant de faire "le tri dans ses soutiens".

"Emmanuel Macron ne désire aucun ralliement. Avec une certaine fébrilité, il a précipité une conférence de presse définissant sa majorité présidentielle comme s’il était déjà élu président. Emmanuel Macron fait le tri dans ses futurs soutiens, ce qui est tout de même baroque à un mois de l’élection présidentielle et surtout dangereux dans la perspective éventuelle d’un deuxième tour face à Marine Le Pen", déclare-t-il.

Dans la même thématique

Présidentielle: Cambadélis appelle les socialistes “au calme”
7min

Politique

Indépendance des médias : le Sénat adopte un texte vidé de sa substance, après de vifs échanges sur les médias du groupe Bolloré

La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».

Le

Présidentielle: Cambadélis appelle les socialistes “au calme”
4min

Politique

Impôt sur les hauts revenus : « Ce qui devait être une taxation temporaire va être prolongé dans la durée », se félicite Boris Vallaud  

Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud a livré sa vision de la situation budgétaire de la France. Le député des Landes se félicite de l’extension de l’impôt sur les hauts revenus et souhaite que les parlementaires aillent plus loin encore.

Le

NEW CALEDONIA : Saint-Louis, stronghold of the independence struggle in the Noumea area.
3min

Politique

Nouvelle-Calédonie : les sénateurs adoptent en commission un texte sur le report des élections provinciales

Les sénateurs ont adopté une proposition de loi socialiste, soutenue par le gouvernement, qui vise à reporter l’organisation des élections en Nouvelle-Calédonie, « au plus tard le 30 novembre 2025 », précise le rapporteur LR, Philippe Bas. L’objectif est de laisser du temps afin « de trouver les voies d’un accord » entre les partis politiques calédoniens et le gouvernement. C’est la question du dégel du corps électoral qui avait entraîné des émeutes, plongeant l’île dans la crise.

Le