Emmanuel Macron et Marine Le Pen recueillent chacun 27 à 28% d'intentions de vote au premier tour pour l'élection présidentielle de 2022, loin devant Jean-Luc Mélenchon et les autres candidats, selon un sondage Ifop pour le JDD paru dimanche.
Les deux candidats recueillent 28% au premier tour dans l'hypothèse d'une candidature pour la droite de Valérie Pécresse.
Le chef de l'État ne recueillerait que 27% si le candidat de la droite était Xavier Bertrand ou François Baroin, alors que la présidente du RN demeure à 28% quelles que soient les hypothèses, des résultats contenus dans la marge d'erreur.
Jean-Luc Mélenchon arrive en troisième position, à 11%, ex aequo avec François Baroin, mais devant Xavier Bertrand (10%) ou Valérie Pécresse (7%), selon les différents scénarios testés par l'institut de sondage.
Le leader d'EELV, Yannick Jadot, recueille 7,5 à 9% des intentions de vote, devant Nicolas Dupont-Aignan (6 à 7%) et le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure (2,5 à 3%).
Marine Le Pen, le 7 octobre 2019 à l'Assemblée nationale
AFP
Dans le cadre d'un deuxième tour opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen, le président de la République recueille 55% des intentions de vote (-2 points par rapport à mai), contre 45% à la cheffe du parti d'extrême droite (+2 points).
Dans une précédente étude Elabe parue mercredi, Emmanuel Macron et Marine Le Pen font jeu égal au premier tour avec 27% à 29% des voix chacun, loin devant Jean-Luc Mélenchon, troisième avec environ 13%.
L'enquête Ifop a été réalisée en ligne du 28 au 30 octobre, auprès d'un échantillon représentatif de 1.503 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
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Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.
Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.
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