Première réaction de Jacques Mézard après sa nomination au ministère de l’Agriculture

Première réaction de Jacques Mézard après sa nomination au ministère de l’Agriculture

Le nouveau ministre de l’Agriculture et désormais ancien sénateur RDSE du Cantal, Jacques Mézard a livré sa première réaction au micro de Public Sénat : « Je ne m’attendais pas à cette nomination ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Ce n’est pas forcément son nom qui revenait ses derniers jours pour le poste de ministre de l’Agriculture, pourtant, Jacques Mézard sénateur RDSE du Cantal s’apprête à  gagner ses nouveaux bureaux, rue de Varenne. Juste avant, il livre ses premières impressions au micro de Public Sénat. « Je ne m’attendais pas à cette nomination. Je ne suis pas de ceux qui font du zèle pour occuper des postes (…) C’est avec beaucoup d’humilité que je reçois cette nomination. J’ai eu grand plaisir, depuis 9 mois, à travailler dans l’équipe du président de la République » a-t-il expliqué ajoutant qu’il avait toujours « un profond attachement au Sénat de la République ».

Sur ses nouvelles fonctions, Jacques Mézard les reçoit avec « un sentiment de reconnaissance au président de la République et au Premier ministre » qui ont décidé de lui « confier cette mission ». Il rappelle son « attachement à tous les agriculteurs de ce  beau pays de France ». « Je sais que c’est une mission difficile et je vais essayer, avec toute ma force de conviction, de faire le maximum pour aider le monde agricole (…) pour travailler en concertation avec les filières, avec les organisations professionnelles. Nous pensons aussi au travail indispensable à faire au niveau européen » a-t-il développé.

À quelques minutes de sa passation de pouvoir avec Stéphane Le Foll, Jacques Mézard a eu quelques mots pour son prédécesseur, « un ministre de l’agriculture compétent », « qui fait un travail de qualité dans la négociation de la politique agricole commune ».

Jacques Mézard: "Stéphane le Foll a fait un travail de qualité"
01:30

Dans la même thématique

Première réaction de Jacques Mézard après sa nomination au ministère de l’Agriculture
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le

Première réaction de Jacques Mézard après sa nomination au ministère de l’Agriculture
3min

Politique

Ukraine : « Avez-vous vraiment plus peur de taxer les riches que de laisser Poutine gagner ? », demande Mélanie Vogel

Lors de son allocution, Emmanuel Macron a promis que la hausse des dépenses militaires se ferait sans augmentation d’impôts. « On ne peut pas demander aux Français de payer des chars avec leurs services publics et leurs retraites », dénonce la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, qui demande une contribution des plus riches à l’effort de guerre.

Le

France Canjuers Defence Artillery, Canjuers, France – 04 Mar 2025
10min

Politique

Défense : malgré une « nette amélioration », l’armée française reste « trop faible »

En raillant les forces françaises et anglaises, armées de « pays quelconques », le vice-président américain J.D. Vance a suscité les critiques. Mais au-delà de la polémique, l’armée française, constituée en temps de paix, reste limitée, malgré des efforts récents. « On a l’éventail des armées nécessaires, mais on n’a pas l’épaisseur et la profondeur », pointe le sénateur LR Christian Cambon.

Le

Trump Meets Reporters and Signs Executive Orders
7min

Politique

Face à Donald Trump, « le RN essaye de ménager la chèvre et le chou, mais a un gros problème de clarté », selon Pascal Perrineau

La ligne suivie par Donald Trump, qui se rapproche de Vladimir Poutine sur l’Ukraine, place le RN dans une situation ambiguë. Si le parti apprécie à la base le président américain, il commence à prendre quelques distances. « On sent bien que le sujet les embarrasse. Car il est impossible de donner raison sur toute la ligne à Donald Trump », selon Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite. « Ils ne sont pas à l’aise », résume le politologue Pascal Perrineau.

Le