« Une illusion » c’est ce qu’a constaté Gérard Larcher en évoquant le slogan de campagne d’Emmanuel Macron « en même temps ». Une formule qui n’a pas survécu aux premiers mois du quinquennat selon lui. « Relancer l’activité économique, donner à espérer aux territoires, et le faire sans élus… Ça me paraît être impossible » (…) « On ne peut pas non plus redresser le pays en faisant croire qu’il n’y aurait que quelques-uns qui seraient exemplaires » a-t-il ajouté.
Toutefois, Gérard Larcher a rappelé que la Haute assemblée était « disponible », et « n’était pas dans une attitude dogmatique ». « À chaque fois que le gouvernement fera des choses intéressantes pour la relance, pour les territoires, pour la lutte contre le chômage, pour le développement économique, pour la place de la France en Europe… Nous serons à ses côtés ».
Au sujet de la révision constitutionnelle, Gérard Larcher s’est une encore fois montré « disponible » à plusieurs conditions. « Pas de réduction des droits du Parlement mais modernisation du fonctionnement du Parlement », la conservation du lien entre l’élu et le territoire et enfin que soit examiné des textes : constitutionnel, organiques et ordinaires sous la forme d’« un triptyque ».
Pour conclure en ce qui concerne les divisions au sein de LR, Gérard Larcher a considéré le président du parti Laurent Wauquiez comme « légitime ». « J’ai accepté de travailler avec lui. Je continuerai à le faire. Je constate qu’il est disponible, qu’il écoute ». Néanmoins à l’approche des élections Européennes, Gérard Larcher a insisté sur la capacité de son parti « à se retrouver pour pouvoir être une force d’alternance crédible » et « en même temps » a-t-il paraphrasé, « il faut dialoguer avec nos amis du centre ». Raison pour laquelle, il sera présent aux universités des centristes ce week-end.