Pour Cosse, Macron n’est « ni de gauche ni de gauche »

Pour Cosse, Macron n’est « ni de gauche ni de gauche »

Emmanuel Macron n'est "ni de gauche ni de gauche", a estimé lundi la ministre du Logement Emmanuelle Cosse sur iTELE, jugeant que...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Emmanuel Macron n'est "ni de gauche ni de gauche", a estimé lundi la ministre du Logement Emmanuelle Cosse sur iTELE, jugeant que l'ex-ministre de l'Economie de François Hollande n'incarnait pas pour elle de "troisième voie".

"J'en ai assez de ces atermoiements autour d'Emmanuel Macron: il se dit ni de droite, ni de gauche, et je le dis, il n'est ni de gauche ni de gauche", a fait valoir Emmanuelle Cosse.

Ce que propose Emmanuel Macron aujourd'hui, "c'est une voie mais qui n'est pas une voie qui est celle de la gauche et notamment sur les questions environnementales et écologiques", a ajouté la ministre.

"Il fait une démonstration de force mais il le fait en proposant des mesures qui parfois sont aussi dures que ce que propose la droite", a affirmé Mme Cosse, soulignant que dans le domaine du logement, elle avait été "très choquée" par les propositions d'Emmanuel Macron.

"Il propose tout simplement que les personnes qui sont précaires et ont du mal à se loger n'aient pas droit au même contrat de location que les autres", a-t-elle précisé.

"Sur le travail, on peut raconter ce que l'on veut mais les mesures qui ont fait le plus scandale au débat du texte de loi sur la loi travail, ce sont les mesures portées par Emmanuel Macron", a-t-elle rappelé, citant notamment les mesures sur les indemnités de licenciement.

"Il ne peut pas réécrire l'histoire aussi facilement", a-t-elle poursuivi, indiquant qu'Emmanuel Macron "veut faire soi-disant de la politique autrement" mais qu'en fait, il "la fait à l'ancienne".

"J'en ai un peu assez qu'on construise des candidats par les médias et par l'argent alors que la question est de savoir comment demain on s'oppose à François Fillon et Marine Le Pen et de ce point de vue-là, je n'ai rien entendu chez lui qui est une réponse claire car il pioche chez tout le monde", a-t-elle lancé.

Concernant les mesures annoncées par la ministre de l'Écologie Ségolène Royal après le pic de pollution aux particules fines la semaine dernière dans plusieurs régions françaises, Emmanuelle Cosse a rappelé que les primes pour les véhicules non polluants existaient déjà et que Mme Royal avait simplement annoncé leur renforcement et élargi leur accès.

"Je pense qu'il faut qu'on sorte du diesel en dix ans, c'est lourd, c'est une décision politique qui oblige à des changements de production automobile", a relevé la ministre du Logement et ancienne dirigeante du parti Europe Ecologie Les Verts.

Dans la même thématique

Pour Cosse, Macron n’est « ni de gauche ni de gauche »
3min

Politique

Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris : "Je ne pourrai pas soutenir quelqu'un qui a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied », déclare Anne Hidalgo

Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».

Le

Pour Cosse, Macron n’est « ni de gauche ni de gauche »
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le