Plusieurs leaders syndicaux saluent les qualités de « dialogue » de Delevoye

Plusieurs leaders syndicaux saluent les qualités de « dialogue » de Delevoye

Le haut-commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye, qui a démissionné, est un "homme de dialogue" qui connaissait parfaitement...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le haut-commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye, qui a démissionné, est un "homme de dialogue" qui connaissait parfaitement ses dossiers et les portait avec "conviction", ont salué lundi plusieurs responsables syndicaux, pourtant vent debout contre le projet de réforme du gouvernement.

"Ca doit être très difficile pour lui. C'est un homme de dialogue. Il portait avec une conviction qu'on ne peut pas lui reprocher le projet du gouvernement", a réagi le secrétaire général de Force ouvrière (FO) Yves Veyrier, sur LCI. "J'aime bien M. Delevoye (en tant que) personne mais ce n'est pas le sujet", a-t-il ajouté, rappelant que son syndicat était vent debout contre le projet.

Cette démission "tombe mal", a jugé de son côté Laurent Escure, de l'Unsa, également sur LCI. Il a dit "espérer" que le successeur de M. Delevoye "ait la même connaissance technique et le même respect pour les partenaires sociaux". De toute façon, a souligné M. Escure, "les arbitrages et le dialogue se font (désormais) avec l'Elysée et Matignon" et "le haut-commissaire n'était pas au premier plan".

Avant l'annonce de la démission de M. Delevoye, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger avait lui aussi loué la "loyauté" du haut-commissaire.

Tout en se disant "ébahi" et "abasourdi" par les révélations sur les mandats non déclarés du "Monsieur Retraites" du gouvernement, M. Berger a souligné que "la concertation avec lui a été loyale, il y a eu une confrontation d'idées intelligente pour essayer de faire avancer les choses". "Il ne nous a jamais pris en traître", a-t-il dit sur France Info.

La polémique sur les mandats non déclarés de M. Delevoye nuit "évidemment" à sa "crédibilité" mais, "sur le fond, (...) il connaît très bien le sujet, il est celui qui connaît le mieux les positions des différents interlocuteurs", a jugé M. Berger.

Côté syndicats de la SNCF, le leader de la CGT-Cheminots Laurent Brun a estimé sur twitter que "la crédibilité du projet de réforme des retraites est à terre". Pour Erik Meyer, de SUD-Rail, "le rapport Delevoye, sur lequel est basée la réforme, est également discrédité et taché de conflit d'intérêts".

Dans la même thématique

Plusieurs leaders syndicaux saluent les qualités de « dialogue » de Delevoye
3min

Politique

Emmanuel Grégoire candidat à la mairie de Paris : "Je ne pourrai pas soutenir quelqu'un qui a passé son temps à me tirer le tapis sous le pied », déclare Anne Hidalgo

Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».

Le

Plusieurs leaders syndicaux saluent les qualités de « dialogue » de Delevoye
2min

Politique

Assouplissement du ZAN : Agnès Pannier-Runacher dénonce « la manière dont certains populistes se saisissent de ce sujet »

La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.

Le

Plusieurs leaders syndicaux saluent les qualités de « dialogue » de Delevoye
3min

Politique

Ukraine : « Avez-vous vraiment plus peur de taxer les riches que de laisser Poutine gagner ? », demande Mélanie Vogel

Lors de son allocution, Emmanuel Macron a promis que la hausse des dépenses militaires se ferait sans augmentation d’impôts. « On ne peut pas demander aux Français de payer des chars avec leurs services publics et leurs retraites », dénonce la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, qui demande une contribution des plus riches à l’effort de guerre.

Le