Le plan pauvreté devait être annoncé dans les premiers 15 jours de juillet mais il est reporté au mois de septembre. Plusieurs raisons sont évoquées, notamment le déplacement du Président de la République en Russie pour assister à la demi-finale des Bleus si jamais ils étaient qualifiés. D’autres parlent de retard dans son élaboration.
« C’est précisément parce qu’il est très important. C'est parce qu'Agnès Buzyn souhaite un plan pauvreté qui soit ambitieux qu'il faut prendre le temps nécessaire pour finaliser les arbitrages » déclare Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique.
« On ne va pas se mettre dans une seringue, en se donnant une date butoir arbitraire, et qui ne donne pas le temps de finir les dernières finalisations interministérielles » affirme-t-elle, avant de répliquer : « C’est une question de cohérence. On ne peut pas nous reprocher d’aller trop vite, de lancer trop de réformes, et puis aujourd’hui, lorsqu’on prend le temps, nous dire qu’on ne va pas assez vite et que c’est trop long ».
« Il faut prendre le temps quand nous sommes face à des sujets qui sont importants » conclut-elle.