Le Premier ministre Edouard Philippe a été interpellé par Alain Milon, qui n’a pas été du tout convaincu par les annonces sur l’hôpital du gouvernement, présentées le matin même. Le sénateur du Vaucluse a reproché au Premier ministre « de ne pas avoir fait le choix d’une réforme en profondeur de l’hôpital ».
Pour se défendre, le Premier ministre a d’abord égrainé les mesures qui selon lui, ont affaibli l’hôpital : « Aucune de ces décisions n’est due à ce gouvernement » a-t-il assuré. Edouard Philippe explique que le gouvernement a hérité de cette situation et qu’il a dû agir : « Il faut donner de l’oxygène à l’hôpital public pour qu’il puisse passer cette phase de transformation indispensable. »
« Il y a urgence » a-t-il martelé.
Plan hôpital : « Edouard Philippe est également revenu sur l’une des mesures-phares annoncées ce matin : la reprise d’une partie de la dette des hôpitaux - 10 milliards d’euros sur trois ans - par l’État : « Je n’ai pas le souvenir qu’une telle reprise de dette ait été couramment réalisée dans le cadre de l’hôpital public. 10 milliards de reprise de dette en trois ans, c’est massif »