Philippe: une politique contre le chômage, pas “contre les syndicats”

Philippe: une politique contre le chômage, pas “contre les syndicats”

Le Premier ministre, Edouard Philippe, vante dans le Journal du Dimanche une politique sociale dont le succès ne se mesure pas...
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Le Premier ministre, Edouard Philippe, vante dans le Journal du Dimanche une politique sociale dont le succès ne se mesure pas par des victoires "contre les syndicats" mais "contre le chômage", qu'il s'agisse de droit du travail ou de formation.

Trois jours après la publication des cinq ordonnances réformant le Code du travail, M. Philippe, invité à se réjouir du relativement bon accueil réservé à ces textes par les syndicats, se contente de souligner que "la victoire ne se mesurera pas contre les syndicats, mais contre le chômage".

"L'accueil des ordonnances est pour moi la reconnaissance de la qualité de la méthode que nous avons mise en œuvre", fait-il valoir, en soulignant que "les objectifs étaient clairs, personne n’a été pris par surprise".

Alors que ni Force ouvrière ni la CFDT ne se sont associées à l'appel à la mobilisation contre les ordonnances lancé par la CGT pour le 12 septembre, le Premier ministre remarque en outre que ces textes résultent de concertations qui ont pris en compte plusieurs propositions des organisations de salariés: "dans la discussion, nous avons entendu sur plusieurs points les préoccupations des syndicats" et "pas seulement" celles de FO car "il ne pouvait y avoir d’interlocuteur particulier, même si la discussion est toujours plus constructive avec les organisations qui se placent dans une perspective d’ouverture".

Enfin, alors que le gouvernement prévoit d'engager avant la fin du mois de nouvelles concertations sur une réforme de la formation professionnelle, parfois qualifiée de source de financements pour les syndicats, M. Philippe a affiché sa volonté de recourir à des méthodes similaires.

"Il est hors de question de renoncer à réformer par crainte de froisser tel ou tel. Nous allons dialoguer avec les partenaires sociaux, avec le même respect et la même écoute que nous l’avons fait tout l’été, et nous allons avancer", affirme-t-il, en soulignant que "la formation professionnelle ne sert pas à financer les syndicats".

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