Pesticides : Le Foll dénonce une « victoire des lobbys » après la disparition d’un dispositif de transition

Pesticides : Le Foll dénonce une « victoire des lobbys » après la disparition d’un dispositif de transition

L’ancien ministre de l’Agriculture sous François Hollande a répliqué à Didier Guillaume, qui déclarait la veille que « le gouvernement n’a jamais fait autant » sur la question de la réduction des produits phytosanitaires.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Le gouvernement n’a jamais fait autant » sur la réduction de la dépendance aux produits phytosanitaires. La phrase lâchée par le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, le 17 septembre, sur notre antenne, fait sourire Stéphane Le Foll, le socialiste qui a occupé les mêmes responsabilités sous Français Hollande.

Le maire du Mans reproche à la majorité actuelle d’avoir fait disparaître un mécanisme incitatif qu’il avait introduit : les certificats d'économie de produits phytosanitaires (CEPP). Les vendeurs de produits phytosanitaires devaient s'engager à baisser de 20 % leurs ventes en proposant des alternatives en 5 ans. Sous peine de se voir infliger des amendes de 5 euros par doses vendues, en cas de non-respect de ce principe. « La nouvelle majorité a mis la sanction à zéro », s’insurge Stéphane Le Foll, citant les nouvelles dispositions de la loi Agriculture et alimentation (Egalim).

« Quand j’entends Didier Guillaume dire "on fait tout", et qu’on a supprimé ce mécanisme… S'il y a une victoire des lobbys, elle est là », dénonce-t-il. « Ce mécanisme était tellement intéressant que l’Europe a commencé à regarder si à l’échelle européenne il n’aurait pas pu être mis en place. »

Dans la même thématique

Pesticides : Le Foll dénonce une « victoire des lobbys » après la disparition d’un dispositif de transition
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

Pesticides : Le Foll dénonce une « victoire des lobbys » après la disparition d’un dispositif de transition
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le