Passation de pouvoir : « Le progrès, c’est l’écologie » selon Rugy

Passation de pouvoir : « Le progrès, c’est l’écologie » selon Rugy

Lors de la passation de pouvoir entre Nicolas Hulot et François de Rugy, l’ancien président de l’Assemblée nationale a promis qu’il ne « prolongerait pas le statu quo » et ne « donnerait pas raison aux tenants de l’inertie et du conservatisme ».
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Décidément, la passation de pouvoir entre Nicolas Hulot et François de Rugy était placée sous le signe de l’émotion. Le désormais nouveau ministre de la Transition Écologique y est allé lui aussi, comme son prédécesseur (voir notre article) de sa petite larme, à la fin de son discours. Regardez :

Les larmes de Rugy lors de la passation de pouvoir
00:42

 «  Je suis ici parce que le président de la République et le Premier ministre m’ont demandé de relever ce défi d’exercer cette lourde responsabilité de ministre de la Transition Écologique et Solidaire. Je dois vous dire qu’au lendemain de la rentrée scolaire et quelque jour avant la rentrée parlementaire, je n’avais pas imaginé faire une rentrée gouvernementale » a-t-il confié.

François de Rugy a salué le bilan de Nicolas Hulot évoquant « le choix difficile de la fermeture des centrales à charbon », « la réussite pour la prime à la conversion des véhicules propres ». « Je veux m’appuyer sur ces acquis précieux que tu as gagnés pendant ces 15 mois où tu as exercé ses fonctions ».

Le nouveau ministre s’est ensuite dit convaincu « que l’écologie était une opportunité pour améliorer les conditions de vie de chacune et de chacun », « l’opportunité d’une meilleure santé » et une « formidable opportunité économique » a-t-il énuméré avant de ponctuer : « le progrès, c’est l’écologie.

Promettant de s’appuyer sur « l’expertise » des associations de défense de l’environnement, des entreprises et des parlementaires, François de Rugy a annoncé les premiers chantiers de son mandat : « la programmation pluriannuelle de l’énergie et le projet de loi d’orientation sur les transports et la mobilité ». « Nous n’avons pas été élus pour prolonger le statu quo ni pour donner raison aux tenants de l’inertie et du conservatisme ».

 

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