Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Notre-Dame: “immense émotion” de la classe politique
Par Public Sénat
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La classe politique a fait part lundi de son "immense tristesse", après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui a conduit le président de la République à reporter son allocution pour répondre à la crise des "gilets jaunes".
"Totalement bouleversé par l'incendie de Notre-Dame-de-Paris : notre histoire millénaire, notre mémoire, notre culture touchées au cœur", a twitté le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
"Les images de Notre-Dame de Paris en flammes brisent le cœur... C'est notre patrimoine culturel et historique à tous qui brûle devant nous. Courage et soutien aux Pompiers de Paris pour faire face à ce terrible incendie", a réagi la secrétaire d’État Marlène Schiappa sur Twitter.
Pour le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, qui a fait part de son "immense tristesse", c'est "le cœur et l'histoire de Paris (qui) brûlent sous nos yeux".
Les chefs de parti ont réagi à l'unisson. "Immense émotion devant ces images du feu dévorant Notre-Dame. Soutien aux pompiers mobilisés. Pensée pour les fidèles et pour tous ceux qui n'ayant pas la foi sont attachés à ce joyau de notre histoire", a twitté Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste.
A droite, le patron de LR Laurent Wauquiez a dit sa "désolation en voyant partir en fumée ce symbole de nos racines chrétiennes, de la littérature de Victor Hugo. C’est toute une part de notre Histoire, de nous-mêmes, qui brûle ce soir".
Chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon s'est dit "sidéré" devant un "immense malheur". "(Emmanuel) Macron ferait mieux de se taire ce soir. L'incendie de Notre-Dame de Paris poignarde l'esprit de tous. 24h de pause politique serait bienvenue", a-t-il enjoint au moment même où l'Elysée annonçait la décision du président de la République de reporter son allocution et de se rendre sur place.
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen à manifesté son "soutien" aux "pompiers valeureux qui luttent pour éteindre l'incendie qui ravage cette merveille de notre patrimoine et de notre culture".
Secrétaire national d'EELV, David Cormand a relevé des "images terribles" et espéré "qu'il n’y (ait) pas de victimes et que ce qui pourra être sauvé le sera", faisant part de ses "pensées pour les pompiers et les secours".
Pour Benjamin Griveaux, candidat à l'investiture En Marche pour briguer la mairie de Paris, "les images de ce joyau de notre civilisation en proie aux flammes sont insoutenables". "Soutien total aux Pompiers de Paris et aux membres de la Préfecture de police", a-t-il twitté.