Municipales: pour battre l’extrême droite, LREM prête à se désister, affirme Guerini

Municipales: pour battre l’extrême droite, LREM prête à se désister, affirme Guerini

Le délégué général de La République en Marche (LREM) Stanislas Guerini demandera aux candidats mal placés de son mouvement de se...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le délégué général de La République en Marche (LREM) Stanislas Guerini demandera aux candidats mal placés de son mouvement de se désister au second tour des prochaines élections municipales "pour battre le Rassemblement national", a-t-il assuré samedi à Saint-Raphaël (Var) .

"Au second tour il faut dire les choses très clairement. Nos candidats, s’ils sont placés en troisième position et donc pas en mesure de battre le RN, je leur demanderai de se désister ou de fusionner leur liste avec celle du candidat le mieux placé" pour le faire, a indiqué M. Guerini à l’occasion d’une réunion publique tenue dans un département où l'extrême droite obtient en général de très bons scores.

"Rien ne doit laisser une chance de gagner au Rassemblement national et nous prendrons nos responsabilités au premier comme au second tour", a ajouté le député de la 3e circonscription de Paris, rappelant "le combat fondateur mené contre le Rassemblement national" par son mouvement depuis sa création.

M. Guerini a indiqué que son mouvement allait présenter dans certaines villes "des candidatures de renouveau qui se battent contre le système" mais aussi, ailleurs, qu’il allait "s’effacer" pour ne pas faire "de la figuration" ou encore, dans un troisième cas de figure, que LREM allait "se rassembler derrière d'autres forces progressistes".

Présente à ce meeting en compagnie de plusieurs autres élus LREM du sud de la France, Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, a dénoncé de son côté les "mensonges qui ont le visage de la vérité" tenus par le RN, selon l’élue de Carpentras (Vaucluse), où le parti d'extrême droite se lance en embuscade derrière un général à la retraite.

Dans un communiqué publié la veille de cette réunion, David Rachline, maire RN de la ville voisine de Fréjus, avait dénoncé une "grossière manœuvre de diversion (…) pour tenter de faire oublier les résultats calamiteux de la politique du président Macron et de son gouvernement".

Le maire d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) Steeve Briois a quant à lui fustigé: "Les Jeunes avec Macron semblent avoir monté un piteux coup de com’ en allant s’encanailler dans les villes où le Rassemblement National réalise ses meilleurs résultats".

Dans la même thématique

France Politics
11min

Politique

Budget, assurance chômage, Nouvelle-Calédonie… Les dossiers chauds qui attendent Michel Barnier

Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.

Le

NATO Summit
6min

Politique

« Depuis les élections législatives, l’autorité d’Emmanuel Macron s’est affaiblie en Europe et sur la scène internationale »

Ce vendredi, Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz sur les bords du lac Léman, à Évian-les-Bains. Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement allemand participent à la nouvelle édition des rencontres franco-allemandes, un rendez-vous devenu incontournable dans les relations entre les deux pays. Alors que les deux hommes sont affaiblis sur la scène intérieure à la suite de revers électoraux, la professeure d'histoire et de civilisation allemande à Sorbonne Université, Hélène Miard-Delacroix, dresse un état des lieux des relations entre Paris et Berlin.

Le

France Politics
5min

Politique

« Ce n’est pas un amateur de punchlines », Michel Barnier raconté par ses soutiens au Sénat

Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.

Le