Une conquête de plus par rapport à 2014. A l’issue du second tour des élections municipales, le Rassemblement national compte un total de 13 villes. Soit une de plus qu’il y a six ans, malgré la perte de communes comme Le Luc ou Mantes-La-Ville. Le parti de Marine Le Pen conserve ses villes emblématiques comme Hénin-Beaumont, Fréjus ou Beaucaire, dont les maires sortants, Steeve Briois, David Rachline et Julien Sanchez ont été élus dès le premier tour. Il compte désormais six nouvelles villes à son actif, parmi lesquelles Moissac ou Mazan.
Mais la principale prise de guerre pour le Rassemblement national reste Perpignan, où Louis Aliot a récolté 52,7% des voix. « C’est un vrai déclic, car nous allons désormais pouvoir montrer que nous sommes capables de gérer des grandes collectivités », a réagi Marine Le Pen sur LCI. Pour le nouveau maire de Perpignan, la conquête de la ville s’inscrit dans une « logique de reconquête pour l’avenir de la France » qui débute pour le Rassemblement national.
Les espoirs de Stéphane Ravier à Marseille, quant à eux, ont été déçus. Tête d’affiche de la campagne du RN et candidat à sa réélection dans le 7e secteur de la ville, le candidat frontiste a été devancé par son adversaire républicain, David Galtier, qui a remporté 51,8% des suffrages, contre 48,2% pour Stéphane Ravier selon les estimations d'Ipsos Sopra Steria pour France Télévision/Radio France/Public Sénat/LCP. « Les Républicains, le PS, LFI et les Verts font 54 % [tous ensemble]. Nous n’avons pas à rougir de ce résultat. Ils ont gagné grâce à des méthodes nauséabondes de triche », a réagi Stéphane Ravier, joint par 20 Minutes.