Municipales: Dati calme le jeu mais demande des “garanties”

Municipales: Dati calme le jeu mais demande des “garanties”

La candidate des Républicains pour les municipales à Paris Rachida Dati, qui avait haussé le ton contre la direction de son parti...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La candidate des Républicains pour les municipales à Paris Rachida Dati, qui avait haussé le ton contre la direction de son parti, l'a assurée vendredi de sa "mobilisation" tout en demandant des "garanties" dans les arrondissements, dans une lettre que s'est procurée l'AFP.

"Mercredi prochain, je me présenterai devant vous pour vous présenter les dernières têtes de liste à investir à Paris et vous solliciterai à nouveau pour obtenir les garanties que je peux légitimement attendre sur les XVe et XVIIe arrondissements", affirme la candidate dans cette lettre aux membres de la commission nationale d'investiture (CNI) datée de vendredi.

"J'espère pouvoir compter sur votre soutien, autant que pouvez compter sur ma mobilisation pour la victoire à Paris", dont "l'enjeu est national" et "qui sera le tremplin pour toutes les élections qui suivront", ajoute Mme Dati dans cette lettre de trois pages, au ton plus apaisé que son communiqué lapidaire de mercredi.

Mme Dati s'en était alors vivement prise à la CNI pour avoir investi en son absence le candidat du XVIIe Geoffroy Boulard, maire LR sortant qui s'efforce, dans un arrondissement tenté par LREM, de trouver la bonne distance avec le parti et sa championne.

Sa probable liste semblait aussi poser problème, une candidate ayant soutenu par le passé le député de centre-droit Pierre-Yves Bournazel.

Dans sa lettre, Mme Dati explique qu'elle aurait "souhaité différer à quelques jours les investitures pour certains arrondissements" dans l'attente d'un accord avec les maires sortants.

Celui du XVe Philippe Goujon est aussi dans le viseur de Mme Dati pour s'être publiquement affiché avec M. Bournazel.

Vilipendant les maires élus sous l'étiquette LR qui "maintenant s'en détournent pour essayer de sauver leur poste", Mme Dati s'en prend aux "candidats LR" ou aux "membres de leurs listes qui ne me soutiennent pas".

"Je ne laisserai pas l’histoire se répéter" ajoute-t-elle, en allusion aux divisions "qui sont le poison héréditaire de la droite parisienne depuis 2001".

Eric Ciotti, président de la CNI, avait assuré mercredi que celle-ci comptait demander "que chaque candidat s'engage à soutenir et à voter pour Rachida Dati".

"Nous avons aujourd'hui une chance exceptionnelle de gagner Paris" car face à Anne Hidalgo "les jeux n'ont jamais été aussi ouverts", ajoute-t-elle, rappelant sa "dynamique de campagne" et les récents sondages la plaçant "en deuxième position" derrière la maire sortante.

Dans la même thématique

France Politics
11min

Politique

Budget, assurance chômage, Nouvelle-Calédonie… Les dossiers chauds qui attendent Michel Barnier

Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.

Le

NATO Summit
6min

Politique

« Depuis les élections législatives, l’autorité d’Emmanuel Macron s’est affaiblie en Europe et sur la scène internationale »

Ce vendredi, Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz sur les bords du lac Léman, à Évian-les-Bains. Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement allemand participent à la nouvelle édition des rencontres franco-allemandes, un rendez-vous devenu incontournable dans les relations entre les deux pays. Alors que les deux hommes sont affaiblis sur la scène intérieure à la suite de revers électoraux, la professeure d'histoire et de civilisation allemande à Sorbonne Université, Hélène Miard-Delacroix, dresse un état des lieux des relations entre Paris et Berlin.

Le

France Politics
5min

Politique

« Ce n’est pas un amateur de punchlines », Michel Barnier raconté par ses soutiens au Sénat

Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.

Le