Hugues Renson, un des six candidats à briguer l'investiture LREM aux municipales de mars 2020 à Paris, a plaidé lundi pour un "large rassemblement" autour de la liste du parti présidentiel en tendant sa main à Gaspard Gantzer et Pierre-Yves Bournazel.
"Je tends la main à Pierre-Yves Bournazel, je tends la main à Gaspard Gantzer. Paris ne se gagnera pas par un parti politique", a déclaré le député de Paris dans l'émission "Audition publique" sur LCP et Public Sénat, en partenariat avec l'AFP et Le Figaro.
"Nous devons créer un large rassemblement à Paris, avant le premier tour. Il n'y a pas assez de différence entre Gaspard Gantzer et moi, entre Pierre-Yves Bournazel et moi pour que nous lancions des dynamiques concurrentes", a-t-il insisté au sujet de l'ex-communicant de François Hollande et de l'élu de centre-droit, qui sont également candidats.
M. Renson fait partie des six postulants sur la ligne de départ chez LREM pour Paris. Il est également l'un des signataires, avec Cédric Villani, Mounir Mahjoubi et Anne Lebreton, d'une tribune dimanche dans le JDD appelant à "une consultation citoyenne" et un calendrier ajourné à septembre pour l'investiture.
L'ancien porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, souhaite, lui, que le candidat En marche soit désigné dès le 10 juillet, au lendemain d'une audition par la Commission nationale d'investiture.
"Le 9 juillet, nous n'aurons pas eu le temps d'aller voir les Parisiens pour discuter", a regretté M. Renson. Interrogé sur M. Griveaux, il a souligné que "le sujet n'est pas de faire du +tout sauf Griveaux+" mais "d'avoir le meilleur candidat" pour Paris.
Interrogé sur son programme, Hugues Renson a estimé qu'il fallait "sortir de la logique d'arrondissement" et "confier du pouvoir à la mairie centrale pour harmoniser" les décisions. Tout en estimant qu'il faut "confier aux Parisiens la capacité à agir", au niveau local.