La mort du chef du groupe État islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi est "un coup dur porté contre Daech, mais ce n'est qu'une étape" et "la priorité" de la France reste sa défaite définitive, a estimé dimanche Emmanuel Macron.
"La mort d'al-Baghdadi est un coup dur porté contre Daech, mais ce n'est qu’une étape. Le combat continue avec nos partenaires de la coalition internationale pour que l'organisation terroriste soit définitivement défaite. C’est notre priorité au Levant", a tweeté le président de la République.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a adressé dans la journée aux préfets et aux directions générales de la police et de la gendarmerie un message les appelant à "une vigilance accrue" après la mort du chef de l'EI, a-t-on par ailleurs appris de sources sécuritaires, confirmant une information du Point.
Le président américain Donald Trump avait annoncé plus tôt la mort Abou Bakr al-Baghdadi lors d'une opération militaire américaine dans le nord-ouest de la Syrie.
L'homme le plus recherché du monde, considéré comme responsable de multiples exactions et atrocités en Irak et en Syrie et d'attentats sanglants dans plusieurs pays, avait été plusieurs fois annoncé mort ces dernières années.
La ministre des Armées Florence Parly a "félicité" sur Twitter les "alliés américains" de la France "pour cette opération", tout en appelant à "poursuivre le combat sans relâche" contre l'EI. "Retraite anticipée pour un terroriste, mais pas pour son organisation", a tweeté la ministre peu après l'annonce de M. Trump.
"Nous poursuivrons le combat sans relâche contre Daech" (acronyme en arabe de l'EI), "avec nos partenaires, en nous adaptant aux nouvelles circonstances régionales", a-t-elle ajouté.