La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».
Métropole de Lyon: Collomb passe les manettes à David Kimelfeld
Par Public Sénat
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David Kimelfeld, un proche de Gérard Collomb, a récupéré lundi le fauteuil de président de la Métropole de Lyon, où le ministre de l'Intérieur conserve cependant un siège de conseiller après 16 ans de règne sur l'agglomération.
L'ancien premier secrétaire de la Fédération socialiste du Rhône, 56 ans, passé chez En Marche! comme son mentor, a été élu avec 92 voix, contre 40 pour la candidate des Républicains, Véronique Sarselli, sur 165 conseillers membres de l'assemblée territoriale et 157 suffrages exprimés.
Christophe Geourjon (10 voix) était également candidat pour l'UDI, ainsi que l'élu de Villeurbanne Richard Llung (6 voix) et l'ancien maire de Vaulx-en-Velin Bernard Genin pour le groupe communiste (9 voix).
L'issue du scrutin ne faisait guère de doute tant le terrain avait été préparé pour le maire du 4e arrondissement de Lyon, premier vice-président de la métropole depuis 2014, sur fond de razzia d'Emmanuel Macron et de son mouvement, dont M. Collomb fut un des premiers soutiens, à la présidentielle comme aux législatives dans la région.
Fin août dernier, M. Collomb avait officiellement désigné M. Kimelfeld pour être son dauphin à la mairie de Lyon en 2020, en annonçant que lui-même briguerait sa succession à la présidence de la métropole de 1,4 million d'habitants.
Mais son entrée au gouvernement l'a contraint à assurer une transition à la tête d'un territoire qu'il dirigeait depuis 2001 avec le soutien d'élus sans étiquette ou centristes, plutôt à droite qu'à gauche. Ceux-ci ont répondu présents lundi pour élire son successeur.
L'élection d'un nouveau maire de Lyon aura lieu courant juillet et le fauteuil devrait revenir à l'actuel premier adjoint, Georges Képénékian, autre fidèle de longue date.