La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».
Message de soutien de l’Assemblée à la députée REM agressée
Par Public Sénat
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François de Rugy a adressé mercredi, au nom de l'Assemblée nationale, un message de soutien à la députée d'En Marche agressée dimanche sur un marché des Hauts-de-Seine, jugeant que les élus doivent pouvoir agir "en toute sérénité".
"Au nom de tous les groupes et présidents de groupes", le président de l'Assemblée (REM, ex-écologiste) a souhaité "apporter un soutien chaleureux à notre collègue Laurianne Rossi, qui a été victime d'une agression sur le marché de Bagneux, dans sa circonscription, dimanche dernier", a déclaré M. de Rugy depuis le perchoir, avant le démarrage de la séance de questions au gouvernement.
Des applaudissements ont alors retenti dans l'hémicycle.
Et "je crois que naturellement la condamnation est unanime envers ce type d'actes contre les élus, candidats, militants, citoyens, ils doivent pouvoir mener leur action en toute sérénité", a ajouté M. de Rugy.
L'agresseur de la députée de la République en marche Laurianne Rossi, 33 ans, giflée dimanche sur un marché à Bagneux alors qu'elle distribuait des tracts, a été condamné lundi à six mois d'emprisonnement, dont cinq avec sursis.
L'homme de 63 ans, qui avait reconnu les faits et dont le geste violent avait suscité l'indignation dans la classe politique, a été incarcéré dans la soirée.
L'agression a eu lieu moins de deux mois après celle subie par une autre élue, la candidate LR Nathalie Kosciusko-Morizet, prise à partie trois jours avant le second tour des législatives, alors qu'elle distribuait elle aussi des tracts sur un marché, à Paris.
Son agresseur présumé, maire d'une petite commune de l'Eure, sera fixé sur son sort le 7 septembre. Quatre mois de prison avec sursis et 1.500 euros d'amende ont été requis contre lui.