Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Mélenchon défend la fuite de Ghosn et critique la justice japonaise
Par Public Sénat
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Jean-Luc Mélenchon a jugé mardi "inacceptable" "la maltraitance à laquelle s'est livrée la justice japonaise" à l'encontre de Carlos Ghosn, l'ex-PDG de Renault Nissan qui a fui le Japon, où il était en liberté conditionnelle, pour se réfugier au Liban.
"Je vous le dis clair et net: les droits de l'Homme et les droits de la défense ne s'appliquent pas en fonction de critères de classe", et "M. Carlos Ghosn y a droit comme tous les autres", a réagi le chef de file de La France insoumise sur Europe 1.
"C'est la base de l'humanisme: l'être humain a des droits qui sont des droits non négociables, et ça s'applique à tout le monde", a-t-il insisté.
Or "la maltraitance à laquelle s'est livrée la justice japonaise est inacceptable; je le dis pour lui comme je le dirais pour d'autres. Ce n'est pas une affaire de classe, les droits de l'Homme", a ajouté M. Mélenchon.
"Vous connaissez un être humain qui n'essaie pas de s'échapper quand on le maltraite ? Ça n'existe pas. Alors pourquoi il serait le seul être humain à notre connaissance à qui ça serait indifférent d'être maltraité ?", a-t-il interrogé.
L'ancien patron de Renault et Nissan est arrivé le 30 décembre au Liban dans des circonstances encore troubles, alors qu'il avait l'interdiction formelle de quitter le Japon, où il était en liberté sous caution depuis fin avril 2019, dans l'attente de son procès pour malversations financières présumées.