Mélenchon a “de la peine” pour la droite, qui mériterait “un candidat présentable”

Mélenchon a “de la peine” pour la droite, qui mériterait “un candidat présentable”

Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise à l'élection présidentielle, a dénoncé mercredi les attaques de François...
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Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise à l'élection présidentielle, a dénoncé mercredi les attaques de François Fillon contre la justice, en affirmant avoir "presque de la peine" pour la droite, qui mériterait "un candidat présentable".

"Ca me fait presque de la peine pour mes compatriotes qui auraient le droit d'avoir un candidat qui puisse être présentable, si j'ose dire", a-t-il déclaré en marge d'une visite au chantier de construction navale Piriou, à Concarneau (Finistère).

"C'est l'élection la plus importante de notre pays et nous voici tous suspendus au sort de quelqu'un qui sait d'avance qu'il va être mis en examen", a fustigé le candidat de gauche.

M. Mélenchon, en marge de sa courte visite du chantier naval au lendemain d'un meeting à Brest, a vertement critiqué les motifs avancés par François Fillon pour maintenir sa candidature, et ses critiques contre la justice:

"Tout pose problème, le motif pour lequel cette histoire a été engagée, qui témoigne quand même d'une incroyable désinvolture (...) Ensuite, ce sont des scandales emboîtés les uns dans les autres (...) Ensuite, le voici mis en examen et donc chaque citoyen est sommé par son vote de lui voter une immunité. Ca revient à ça "

"Tout est faussé et sans doute le mieux serait qu'ils (les électeurs de droite, ndlr) se choisissent un autre candidat pour qu'au moins on puisse avoir le débat", a-t-il argumenté, jugeant que "c'est le procès de la Ve République qu'il faut faire".

"Comment a-t-on pu en arriver à être tous cloués comme ça après le destin d'une personne? (...) Tout ça est insupportable", a encore affirmé le candidat de la France Insoumise.

François Fillon a annoncé à Paris qu'il serait convoqué "le 15 mars par les juges d'instruction afin d'être mis en examen", mais qu'il "ne se retirerait pas". "Ce n'est pas moi seulement qu'on assassine, c'est l'élection présidentielle", a-t-il lancé devant une foule de journalistes.

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