Marie-Noëlle Lienemann ne comprend pas « l’attitude de Jean-Luc Mélenchon »

Marie-Noëlle Lienemann ne comprend pas « l’attitude de Jean-Luc Mélenchon »

Interrogée au micro de Sénat 360, Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice (PS) de Paris a regretté l’ « attitude de Jean-Luc Mélenchon » face à Benoît Hamon et au PS et souhaite un accord avec les forces politiques proches du candidat de la France insoumise.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La sénatrice (PS) de Paris, Marie-Noëlle Lienemann, n’a pas apprécié que Jean-Luc Mélenchon ait parlé de « corbillard » pour évoquer le parti socialiste vendredi 17 février, au moment où des tentatives de rapprochement entre Benoît Hamon et le candidat de la France insoumise s’effectuaient : « Je ne comprends pas tellement l’attitude de Jean-Luc Mélenchon. Je trouve qu’il charge la mule, en mettant des oukases, des conditions, qui sont des conditions dont on voit bien qu’elles sont excessives et ne peuvent pas être acceptées. Parler de « corbillard du PS »… On peut avoir des désaccords, on peut considérer que [le parti socialiste] a été affaibli par ce quinquennat mais à quoi ça sert d’aller [le] mettre en cause ? Nous ne gagnerons et nous ne serons présents au deuxième tour de l’élection présidentielle que si on rassemble toute la gauche sans exception et qu’on ne commence pas à critiquer les uns ou les autres. Ce qui est important, c’est qu’on soit d’accord sur le fond ou au moins quelques axes stratégiques  majeurs qui vont pouvoir irriguer le futur quinquennat ».

Et s’il paraît impossible de discuter avec Jean-Luc Mélenchon, Marie-Noëlle Lienemann pense qu’il est possible de trouver un accord avec ceux qui le soutiennent : « Ce sont les électeurs qui ont en main leur bulletin. Donc je pense qu’il faut continuer à discuter. Parce qu’il ya Jean-Luc Mélenchon le candidat mais il y a aussi des forces politiques qui soutenaient ou soutiennent encore la candidature de Jean-Luc Mélenchon : nos amis du parti communiste, le groupe « Ensemble », des associations… il y a toute une série de gens qui avaient vu en Jean-Luc Mélenchon l’alternative à la politique de François Hollande et de Manuel Valls à gauche. Je pense qu’aujourd’hui (…) on peut certainement travailler avec eux à des convergences législatives, voire au-delà ».

Et cela au moment où Benoît Hamon et Yannick Jadot, le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) semblent tous proches d’un accord.

Dans la même thématique

SIPA_01192142_000015
6min

Politique

Discours de politique générale : qu’est-ce que « la banque de la démocratie » relancée par François Bayrou ?

Lors de son discours de politique générale, François Bayrou a annoncé vouloir créer une banque de la démocratie « pour que le financement de la vie politique ne dépende pas de banques privées ». Une proposition déjà formulée lors de son bref passage au ministère de la justice en 2017, mais enterrée lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.

Le

SIPA_01188972_000044
17min

Politique

Déclaration de politique générale : retraites, budget, proportionnelle...Ce qu'il faut retenir du discours de François Bayrou

Un mois après sa nomination à Matignon, François Bayrou a prononcé son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Durant près d’une heure 30, le Premier ministre a détaillé sa feuille de route. Remise en chantier de la réforme des retraites avec les partenaires sociaux, dette, immigration…Retrouvez tous les temps forts du grand oral de François Bayrou.

Le

Marie-Noëlle Lienemann ne comprend pas « l’attitude de Jean-Luc Mélenchon »
3min

Politique

Déclaration de politique générale : « Si Monsieur Bayrou annonce des choses inacceptables pour le RN, on peut censurer directement », déclare Jean-Philippe Tanguy 

Invité de la matinale de Public Sénat, Jean-Philippe Tanguy évoque les enjeux de la déclaration de politique générale de François Bayrou aujourd’hui à 15 heures. Le parti de Marine Le Pen ne compte pas censurer systématiquement le gouvernement, mais rappelle tout de même plusieurs lignes rouges, notamment sur la fiscalité ou la réduction du déficit public.

Le