Manuel Valls favorable à des “quotas économiques pour les travailleurs étrangers”

Manuel Valls favorable à des “quotas économiques pour les travailleurs étrangers”

"La France aurait besoin d'une politique de quotas économiques pour des travailleurs étrangers", a soutenu mercredi l'ancien...
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"La France aurait besoin d'une politique de quotas économiques pour des travailleurs étrangers", a soutenu mercredi l'ancien Premier ministre Manuel Valls, estimant que "quand il y a de la croissance on a besoin d'une main d'oeuvre étrangère".

"Il y a une légère augmentation de l'immigration économique en France, elle est relativement faible, elle représente à peu près 11% des demandes migratoires, mais ça veut bien dire que quand il y a de la croissance on a besoin d'une main d'œuvre étrangère", a plaidé le député LREM de l'Essonne sur BFMTV et RMC.

"Elle peut être d'ailleurs européenne, mais elle peut venir aussi d'autres pays", a souligné l'ancien ministre de l'Intérieur. "Je crois que la France aurait besoin d'une politique de quotas économiques pour des travailleurs étrangers", a-t-il ajouté.

Cette politique de quotas serait "débattue au Parlement tous les ans" et "votée par les parlementaires", a précisé Manuel Valls.

L'ancien chef du gouvernement a également assuré que l'Europe pourrait avoir besoin "demain de nouveaux habitants (et) de migrations" pour "des raisons d'abord démographiques".

"Prenez les pays comme l'Espagne, le Portugal et l'Italie, ce sont des pays qui sont dans une chute démographique colossale. Ces pays peuvent avoir, au-delà des politiques familiales, besoin de migrations", a-t-il souligné, précisant que "la question peut éventuellement se poser un jour pour la France".

Également interrogé sur la rétention des mineurs, point de crispation dans les débats parlementaires sur le projet de loi asile et immigration, l'élu de l'Essonne s'est dit favorable à son interdiction pour "les enfants isolés".

Pour "les familles avec les enfants, le Sénat propose que ça n'excède pas 5 jours, on verra ce qui se passe à l'Assemblée nationale et ce qu'en pense aussi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, que je soutiens,(...) mais c'est sans doute une bonne proposition", a-t-il ajouté.

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