La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Manifestation du 26 mai: “Aucune chance” d’y voir la CFDT, dit Laurent Berger
Par Public Sénat
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Laurent Berger, numéro un de la CFDT, a déclaré lundi qu'il n'y avait "aucune chance" de voir son organisation défiler le 26 mai, à l'appel notamment de La France Insoumise, et considère comme "une faute" qu'un syndicat y participe.
"Il n'y a aucune chance de voir dans un défilé qui a une connotation politique - et je ne juge pas le contenu de ce défilé, ce n'est pas mon problème -, de voir la CFDT", a tranché le secrétaire général de la centrale syndicale sur Cnews.
"Je ne ferai pas ce chemin en arrière de l'indépendance du syndicalisme qui a été fait depuis 20-30 ans. C'est mortifère pour le syndicalisme", a expliqué le leader syndical. Pour lui, la CFDT doit rester sur un combat syndical. "Le combat politique, c'est autre chose. Il a sa noblesse, mais il concerne ceux qui le mènent", a-t-il souligné.
"Ce serait une faute qu'une organisation syndicale, quelle qu'elle soit, appelle le 26 mai. Ce n'est pas le rôle du syndicalisme", a encore dit M. Berger.
Plusieurs organisations syndicales, politiques et associatives, dont La France Insoumise et Solidaires, envisagent d'organiser une "marée populaire" le samedi 26 mai pour "l'égalité, la justice sociale et la solidarité".
La CGT a lancé une consultation jusqu'au 16 mai auprès de ses organisations pour voir si elle devait participer ou non à cette initiative. Elle a jusqu'à présent refusé de participer à des manifestations organisées par La France Insoumise, au nom de son indépendance.