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Macron veut un dialogue “indépendant” et “européen” avec la Russie
Par Public Sénat
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Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, a prôné dimanche un dialogue "indépendant", "constant" et "souverain", "dans un cadre européen", avec la Russie, avec qui il faut selon lui "normaliser les relations" et "organiser une désescalade des sanctions".
"La France ne peut pas se laisser dicter sa politique internationale par les Etats-Unis par suivisme (...). Avec la Russie nous devons avoir un dialogue indépendant, constant" a dit M. Macron sur TF1.
"Dans le cadre de la procédure de Minsk, nous devons avancer pour s'assurer qu'il y a d'abord un decrescendo sur le sujet ukrainien, nous devons réussir à organiser une désescalade des sanctions avec la Russie, nous avons constamment été dans l'escalade, ce qui est une très mauvaise chose", a relevé l'ancien ministre de l’Économie.
"Il faut essayer au maximum de normaliser les relations avec la Russie, car la Russie est le partenaire avec lequel nous devons discuter sur le sujet syrien (...), il est indispensable que nous ayons un dialogue indépendant, un dialogue souverain avec les Russes", a-t-il encore dit.
Ce dialogue "ne renonce en rien à notre attachement aux droits de l'Homme, c'est ma différence avec M. Fillon", candidat Les Républicains à la présidentielle, souvent présenté comme pro-Russe: "Je ne suis pas fasciné par M. Poutine, je ne prétends pas être l'ami de M. Poutine. Je suis moins tendre avec les Russes."
Ce dialogue doit selon lui se faire "dans un cadre européen" car "la clé, c'est d'avoir bien davantage une politique européenne de la défense et internationale."
"L'Europe nous protège sur le plan commercial, numérique, sur le plan de la sécurité aux frontières. La vraie sécurité est aux frontières européennes et non nationales, par une politique beaucoup plus pro-active en matière de sécurité, de contrôle aux frontières, de circulation" a plaidé M. Macron.
"L'Europe peut être un vrai môle de sécurité, une puissance économique et souveraine, elle est à 27, elle avance trop lentement mais elle est là. Nous avons besoin de plus d'Europe pour tenir notre place, notre rang et avancer" a encore souhaité M. Macron. "Je l'assume pleinement".
"Et en même temps sur le plan économique et social nous avons besoin d'une Europe plus intégrée à quelques-uns (...) et là je crois au renforcement de la zone euro (...) qui investit davantage" avec "plus de solidarité", a dit M. Macron.