Emmanuel Macron a promis vendredi qu'un mémorial pour les soldats morts en opérations extérieures lors des dernières décennies serait "bientôt" érigé dans un parc de Paris.
"La France n'oublie pas ceux qui sont morts pour elle, elle n'oublie aucun de ses enfants", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours au ministère des Armées à la veille de la fête nationale.
Il a indiqué avoir pour cela "relancé" le projet d'un mémorial qui "sera bientôt érigé au Parc André Citroën", dans le XVe arrondissement, sous la responsabilité de la secrétaire d'Etat Geneviève Darrieussecq.
Ce monument, dont le coût sera à la charge du ministère, devait voir le jour cette année mais le projet a longtemps patiné.
Il portera le nom des 600 soldats morts pour la France lors d'opérations extérieures depuis la fin des guerres de décolonisation.
Ces opérations - dont la première d'entre elles au Tchad en 1969-71 - ont d'abord été menées dans le cadre d'accords de défense avec les ex-colonies françaises ou pour la protection et l'évacuation de ressortissants français et étrangers, comme à Kolwezi au Zaïre (aujourd'hui RDC) en 1978.
Après la fin de la Guerre froide en 1989, les opérations sous mandat international (ONU, UE, OTAN) se sont multipliées, en Irak (guerre du Golfe en 1990-91), en ex-Yougoslavie (1992-95), en Afghanistan (2002-2013) ou en Libye (2011).
Dans son discours, Emmanuel Macron a renouvelé "les condoléances" de la nation "à toutes les familles qui ont perdu un père, un frère, un fils, mort en mission".