Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Macron “n’est pas un président de droite” (Genevard, LR)
Par Public Sénat
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Emmanuel Macron "n'est pas un président de droite" parce qu'il augmente les impôts, a estimé vendredi la vice-présidente de l'Assemblée nationale et nouvelle secrétaire générale des Républicains, Annie Genevard.
"Emmanuel Macron n'est pas un président de droite quand on augmente la fiscalité", a déclaré la députée du Doubs, ancienne proche de l'ex candidat à la présidentielle François Fillon, dans le quotidien L'Opinion.
Elle a estimé que le budget du gouvernement, qui doit être définitivement adopté jeudi, était un "mauvais budget" car "il ne tranche pas avec le quinquennat précédent: plus de dépenses publiques, plus de dette, plus d'impôts, plus de déficits".
Elle a cependant jugé qu'il n'y avait "pas de faute dans le parcours" du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer. "Il a remis un certain nombre de principes élémentaires, auxquels nous sommes attachés, sur le devant de la scène éducative", s'est-elle félicitée.
A propos de son parti LR, Mme Genevard a estimé qu'il fallait "retrouver le plaisir du débat interne, qui ne soit pas traduit immédiatement en opposition stérile".
Largement élu le 10 décembre à la tête de LR, Laurent Wauquiez a vécu une première semaine chahutée avec le départ de Xavier Bertrand du parti et l'avertissement de Valérie Pécresse, qui a choisi de "rester" tout en exigeant le "respect des sensibilités".