Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Macron “est à la hauteur de la fonction” et de sa “mission historique”, selon Bayrou
Par Public Sénat
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Emmanuel Macron "est à la hauteur de la fonction" présidentielle "et de la mission historique qui est la sienne", a assuré mercredi le président du MoDem François Bayrou, soulignant la volonté du chef de l'Etat "d'aller au bout de questions sans réponse depuis des années".
"Je vous dis avec certitude que cet homme-là est à la hauteur de la fonction et de la mission historique qui est la sienne aujourd'hui", a déclaré M. Bayrou sur CNews. "Historique parce qu'on ne pouvait pas rester dans cette espèce d'impuissance généralisée que tout le monde constatait, sur laquelle tout le monde pleurait et devant laquelle tout le monde baissait les bras".
Disant ne voir "aucune arrogance" chez le chef de l'Etat, il a estimé qu'"il y a de la part du gouvernement et du président de la République la volonté d'aller au bout de questions qui étaient sans réponse depuis des années".
"Il y a une chose qui doit être pour le gouvernement une exigence de tous les jours, c'est que cet ensemble de décisions (...) de changements (...) de réformes portent en même temps un projet social, un projet pour ceux qui n'ont pas la chance d'être du bon côté de la barrière", a souligné le président du MoDem, jugeant qu'au sein de la majorité, son parti est "présent", "écouté" et "solide".
Le maire de Pau a également considéré qu'Emmanuel Macron avait "une mission historique à l'égard du monde".
Au niveau international, "la France a un poids mais ce poids n'était pas entendu depuis des années", a-t-il affirmé. "Ce qui est nouveau et ce qui est fort dans ce qui se passe aujourd'hui sur la scène du monde, et à Washington à cette heure-ci (où le président français est en visite d'Etat, ndlr), c'est qu'on entend une voix différente de la part de la France (...) une voix médiatrice".
"Vous avez une voix qui défend non pas l'intérêt égoïste de la France, non pas une vision de domination de la France, mais (...) une certaine idée d'un nouvel ordre du monde, une certaine idée de l'intérêt général du monde", a-t-il dit.