LR: Wauquiez n’a pas “l’intention de changer” de cap

LR: Wauquiez n’a pas “l’intention de changer” de cap

Le président des Républicains, Laurent Wauquiez n'a pas "l'intention de changer" de stratégie malgré les doutes qui pointent dans...
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Le président des Républicains, Laurent Wauquiez n'a pas "l'intention de changer" de stratégie malgré les doutes qui pointent dans le parti, reconnaissant néanmoins que la reconstruction de la droite "prendra du temps".

"Vous me parliez de la reconstruction de la droite, je suis très lucide là-dessus et très humble parce que je sais que ça prendra du temps", "des années avant que les Français nous fassent à nouveau confiance", a-t-il dit samedi lors d'un point presse, avant une réunion publique à Feurs (Loire) dans le cadre du "Printemps des Républicains".

"Mais si vous vous attendez à ce que, face aux premières difficultés, je change de cap, alors, vous apprendrez à me connaître parce que j'ai de la constance et je n'ai pas l'intention de changer", a-t-il conclu.

Plus tôt samedi, Maël de Calan, vice-président du mouvement Libres! de Valérie Pécresse, associé à LR, avait remis en cause la stratégie de Wauquiez, lui reprochant notamment de s'être "refermé sur un socle de plus en plus dur d'électeurs, de militants et de sympathisants, y compris dans son entourage".

"Je vois très bien tous ceux qui, en ce moment, alimentent le jeu des divisions, des petites phrases, des stratégies personnelles, je ne m'y abîmerai pas", a poursuivi Laurent Wauquiez, estimant que le "débat sur l'identité de la France est fondateur".

Il faisait notamment référence au tract polémique "Pour que la France reste la France", distribué ce week-end par ses troupes.

Tiré à 1,5 million d’exemplaires dans le cadre de cette opération "le printemps des Républicains", ce tract a été amplement critiqué jusqu'au sein de la direction du parti.

Le président d'Auvergne-Rhône-Alpes a redit à cette occasion qu'il assumait totalement ce slogan: "l'immigration est excessive et a dépassé nos capacités d'intégration", a-t-il dit, en raillant ceux qui "ont des bouffées d'angoisse quand on met sur un document le drapeau tricolore".

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