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LR: Peltier envisage d’être candidat, Woerth le sera si Jacob ne l’est pas
Par Public Sénat
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Le premier vice-président des Républicains Guillaume Peltier a indiqué mardi qu'il se laissait jusqu'à fin juin pour décider de briguer ou pas la présidence du parti, en soulignant que "plus les jours passent, moins (il) l'exclu(t)".
Alors que le patron des députés LR Christian Jacob est vu par plusieurs ténors du parti comme un candidat solide pour la présidence, Eric Woerth a de son côté indiqué sur Cnews qu'il serait candidat "si Christian Jacob n'y va pas" et plaidé pour que cette élection ne soit "pas le moment d'une division supplémentaire pour la droite".
Pour Guillaume Peltier, la prochaine "équipe" à la direction du parti devra réunir "deux qualités" après l'échec historique de LR aux européennes et la démission du président Laurent Wauquiez: une capacité "institutionnelle" à "rassembler ténors et cadres" de la droite, et le "renouvellement", a-t-il estimé sur France 2.
A cet égard, il a jugé que Christian Jacob, qui "fait partie des personnalités les plus abouties en termes de capacité de rassemblement" et d'"expérience", "n'incarne pas le renouvellement".
M. Peltier, au contraire, n'a "pas été ministre", a été "élu local", est un "nouveau député élu en 2017". Et "chacun sait que je suis populaire auprès des militants", a-t-il fait valoir.
"Je me laisse jusqu'à la fin du mois de juin pour prendre une décision", a-t-il dit. "Plus les jours passent, moins je l'exclus et en même temps, la tâche est si immense et grande qu'il faut la préparer avec beaucoup d'humilité et de sang froid".
A ceux qui souhaitent qu'il n'y ait qu'une candidature unique au poste de président et pas de campagne, pour éviter les divisions, avant l'élection à l'automne, il a répondu "pourquoi pas", si "cette candidature de consensus est la conséquence d'un vrai travail en commun". Mais ce serait "très malsain" qu'elle soit "imposée d'en haut une fois de plus".
Guillaume Larrivé, secrétaire général délégué au projet des Républicains, a estimé pour sa part, sur Twitter, que "l'hypothèse d'une candidature unique n'a guère de sens", car "on ne peut priver les militants du droit de choisir un nouveau chemin".
Allant au-delà de son idée exprimée en juin 2018 d'augmenter le Smic de 20%, il a en particulier plaidé pour une "hausse générale des salaires, pas payée par l'Etat, pas payée par les entreprises, mais par une baisse des dépenses publiques et une baisse drastique des cotisations sociales".