Les soutiens de Fillon ciblent Macron

Les soutiens de Fillon ciblent Macron

Haro sur Emmanuel Macron: les soutiens de François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, ont vivement...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Haro sur Emmanuel Macron: les soutiens de François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, ont vivement attaqué dimanche le candidat d'En Marche!, l'un de ses principaux concurrents qui le mettraient en échec au premier tour selon les sondages.

"C’est Macron, l’héritier de François Hollande", a lancé François Baroin, président des maires de France, devant plus de 25.000 personnes, selon les organisateurs, et une marée de drapeaux tricolores.

Selon lui, M. Macron "doit tout" à M. Hollande, "il lui doit sa carrière, il lui doit ses nominations, il lui doit ses postes, il lui doit ses idées, il lui doit ses projets, il lui doit aussi ses soutiens, il lui doit ses amis, ses fidèles, il lui doit son gouvernement, il lui doit son avocat", Me Jean-Pierre Mignard.

"Hollande l’a formé et déformé puisque M. Macron, c’est tout à la fois et réciproquement la duplicité et le renoncement, l’hésitation et l’imprécision, l’impréparation et l’improvisation", a ajouté M. Baroin.

"Désormais, les masques sont tombés: le candidat du +ni droite ni gauche+, le candidat de l'extrême flou, a montré son vrai visage: Emmanuel Macron, c'est Hollande saison 2", s'est exclamée Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France.

Selon elle, Macron et Hollande, "c'est le même programme économique fait de folie dépensière, d'absence de réformes, et au bout, toujours plus de dette, d'impôts et de chômage".

Emmanuel Macron, c'est "le dauphin de M. Hollande" et "le représentant de la gauche bobo", a dénoncé Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.

"Vous avez aimé la synthèse molle de Hollande, vous adorerez l'eau tiède de Macron", a fustigé Luc Chatel, porte-parole de M. Fillon, tandis que son collègue à l'Assemblée, Eric Ciotti, assurait que "Macron, c'est la supercherie en marche", en allusion au parti créé par l'ex-ministre de l'Economie, En marche!.

Pour le chef d'entreprise Henri de Castries, "quitter le Titanic dont on a été le copilote dans une chaloupe ne mérite pas un destin".

M. Fillon, mis en examen dans l'affaire des emplois présumés fictifs de membres de sa famille, est distancé dans les sondages par Marine Le Pen, présidente du Front national, et l'ex-ministre de l'Economie. Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise, fait désormais jeu égal avec lui selon un sondage BVA.

Dans la même thématique

France Politics
11min

Politique

Budget, assurance chômage, Nouvelle-Calédonie… Les dossiers chauds qui attendent Michel Barnier

Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.

Le

NATO Summit
6min

Politique

« Depuis les élections législatives, l’autorité d’Emmanuel Macron s’est affaiblie en Europe et sur la scène internationale »

Ce vendredi, Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz sur les bords du lac Léman, à Évian-les-Bains. Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement allemand participent à la nouvelle édition des rencontres franco-allemandes, un rendez-vous devenu incontournable dans les relations entre les deux pays. Alors que les deux hommes sont affaiblis sur la scène intérieure à la suite de revers électoraux, la professeure d'histoire et de civilisation allemande à Sorbonne Université, Hélène Miard-Delacroix, dresse un état des lieux des relations entre Paris et Berlin.

Le

France Politics
5min

Politique

« Ce n’est pas un amateur de punchlines », Michel Barnier raconté par ses soutiens au Sénat

Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.

Le