Les Français partagés sur l’appartenance à l’UE

Les Français partagés sur l’appartenance à l’UE

Les Français sont partagés sur l'appartenance de la France à l'Union européenne, mais très majoritairement hostiles à la sortie...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les Français sont partagés sur l'appartenance de la France à l'Union européenne, mais très majoritairement hostiles à la sortie de l'euro pour revenir au franc, selon un sondage Elabe diffusé jeudi.

Pour 37% des personnes interrogées, l'appartenance de la France à l'UE présente "plus d'inconvénients que d'avantages", pour 31% "plus d'avantages que d'inconvénients" et pour 32% "autant d'avantages que d'inconvénients".

Parmi une série de propositions, elles plébiscitent à 87% "la création d'une force européenne de gardes-frontières pour contrôler les frontières extérieures de l'Europe" et la possibilité pour un groupe d'Etats membres de "coopérer davantage dans les domaines de leur choix", selon cette enquête pour Les Echos, Radio Classique et l'Institut Montaigne.

A l'opposé, l'idée de "sortir de l'euro pour revenir au franc" ne recueille que 28% d'avis favorables, contre 72% qui y sont opposés.

Interrogés sur le candidat à l'élection présidentielle en qui ils feraient le plus confiance pour défendre les intérêts de la France dans l'UE, ils placent Emmanuel Macron (30%) largement en tête, devant Marine Le Pen (20%), François Fillon (18%), Benoît Hamon (12%), Jean-Luc Mélenchon (10%) et Nicolas Dupont-Aignan (3%).

Enquête réalisée en ligne du 7 au 8 mars auprès de 1.001 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Dans la même thématique

Les Français partagés sur l’appartenance à l’UE
3min

Politique

Réforme des retraites : « On donne la main à 100 % aux partenaires sociaux », assure Aurore Bergé 

Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, est revenue sur l’ouverture de négociations sur la réforme des retraites. Alors que le parti socialiste menace toujours de voter la censure, le Premier ministre pourrait livrer des précisions durant sa déclaration de politique générale au Sénat.

Le

Bayrou dossier ok
9min

Politique

Discours de politique générale de François Bayrou : « Si c’est un jeu de dupes, on censurera », prévient Patrick Kanner

Malgré une avancée sur les retraites, avec un retour à la table des discussions avec les partenaires sociaux, « le compte n’y est pas » pour une bonne partie des socialistes, après le discours de politique générale de François Bayrou. Pourtant, « il y avait un accord » avec les ministres, confie le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. Mais le premier ministre s’est montré peu précis, voire maladroit, pour donner le change au PS.

Le