Les « black blocs », « une association de malfaiteurs à visée terroriste », selon Ciotti

Les « black blocs », « une association de malfaiteurs à visée terroriste », selon Ciotti

Eric Ciotti, député LR, chargé de l'Intérieur au sein de son parti, a affirmé que les "black blocs" constituaient "une association de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Eric Ciotti, député LR, chargé de l'Intérieur au sein de son parti, a affirmé que les "black blocs" constituaient "une association de malfaiteurs à visée terroriste", et les juger doit devenir "une priorité de la politique pénale" du gouvernement, jeudi sur BFMTV.

Au lendemain des violences qui ont émaillé les manifestations du 1er mai, M. Ciotti a affirmé qu'"aujourd'hui, il faut qu'il y ait une réponse judiciaire massive" aux "black blocs".

Les "black blocs" sont "une association de malfaiteurs, au sens du code pénal". "Ils s'entraînent de façon clandestine, ils sont armés, ils ont des visées violentes, c'est même quelque part une association de malfaiteurs à visée terroriste". Vouloir "déstabiliser les institutions de la République, c'est une forme de terrorisme", a-t-il dit.

"Il faut qu'on s'attaque à ce noyau. Il y a 1.000 à 2.000 +black blocs+ dans notre pays, ils sont identifiés, ils sont connus. Il ne faut pas changer le code pénal, il y a tous les outils, il faut simplement avoir la volonté que le garde des Sceaux demande aujourd'hui qu'il y ait une priorité de politique pénale pour s'attaquer à ces groupuscules".

Le
Fiche sur le "black bloc"
AFP

"Il faut qu'il y ait une information judiciaire d'ouverte, c'est au parquet de Paris de prendre ses responsabilités. Il y a des multitudes d'enquêtes, il y a des comparutions immédiates, il y a des sanctions, je ne le conteste pas, mais il faut changer d'échelle, il faut qu'on le fasse préalablement, que ces personnes soient interpellées, soit jugées parce qu'aujourd'hui, c'est une entreprise de l'extrême gauche de déstabilisation de la société", a-t-il insisté.

Dans la même thématique

Paris: Marine Le Pen (RN) during an interview on TF1 in Paris on March of 31, 2025
4min

Politique

« Soyons bien clairs, je suis éliminée » : Marine Le Pen dénonce une « décision politique » après sa condamnation

Sa condamnation pour détournement de fonds publics ne vise qu’à l’« empêcher de (se) présenter et d’être élue à l’élection présidentielle » de 2027, accuse Marine Le Pen. Seul espoir : que l’appel arrive « le plus vite possible », « il faut que la justice se hâte », demande la leader du RN. Mais elle craint qu’il n’arrive « trop tard ».

Le

Paris: Marine Le Pen Tial
6min

Politique

Inéligibilité, exécution provisoire, appel… Quatre questions pour comprendre la condamnation de Marine Le Pen

Marine Le Pen a été condamnée ce lundi 31 mars, dans le cadre du procès des assistants parlementaires de l’ex-FN, à une peine de 5 ans d'inéligibilité assortie d’une exécution provisoire. À ce stade, et malgré son intention de faire appel de cette décision, ses chances de participer à la prochaine élection présidentielle sont compromises. Explications.

Le