Le sénateur François Patriat reconnaît des “couacs mais c’est mineur”

Le sénateur François Patriat reconnaît des “couacs mais c’est mineur”

Le sénateur François Patriat, l'un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron à la Haute Assemblée, reconnaît des couacs et des...
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Le sénateur François Patriat, l'un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron à la Haute Assemblée, reconnaît des couacs et des dysfonctionnements mais juge pas si mal le résultat des premiers mois du quinquennat, dans un entretien au quotidien Le Parisien publié mercredi.

"C'est inévitable que cela ne fonctionne pas (à l'Assemblée nationale) comme avec des parlementaires aguerris qui ont quinze ans de métier. Des jeunes sont arrivés, ils ont pris des responsabilités que certains n'étaient pas en mesure d'assumer", explique François Patriat.

"Néanmoins les lois ont quand même été votées. D'accord, il y a eu des couacs et des dysfonctionnements, mais c'est mineur", estime-t-il avant de juger que "le résultat de ces premiers mois n'est pas si mal".

Pour l'ancien ministre socialiste "sur les APL ce n'est pas un couac."

"Je préfère qu'on ait fait cela - même si on peut s'interroger sur la méthode qui n'était pas très adroite - plutôt que d'augmenter les impôts à travers un collectif budgétaire pour combler le trou laissé par le gouvernement précédent", affirme-t-il.

Le sénateur de Côte-d'Or assure ne pas être "inquiet par les quelques petits couacs ou les avatars qui peuvent arriver. Regardez l'affaire du chef d'état-major des armées, cela a duré trois jours avant que l'affaire ne soit close".

Concernant la baisse de popularité d'Emmanuel Macron, dans les derniers sondages, François Patriat prévient qu'"il ne faut pas avoir peur d'assumer l'impopularité sur de vraies réformes de fond. Et il vaut mieux être impopulaire au début et avoir des résultats ensuite plutôt que l'inverse, comme l'a fait François Hollande".

Enfin, sur le mouvement En Marche, le sénateur pense qu'"il doit aujourd'hui à travers ses différentes composantes, répondre aux attentes des Marcheurs" et il faut donc "installer rapidement un secrétaire général et une direction resserrée. Cela doit être fait d'ici un mois."

"Il faut impérativement qu'à la rentrée le mouvement soit réellement installé, structuré et en ordre de marche pour solliciter et accompagner le gouvernement", conclut François Patriat.

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