Le Sénat n’est pas un « contre-pouvoir » mais a un « rôle de modération » pour Anne Levade

Le Sénat n’est pas un « contre-pouvoir » mais a un « rôle de modération » pour Anne Levade

Invitée sur le plateau de Public Sénat ce lundi, la juriste Anne Levade estime, contrairement à Gérard Larcher, que le Sénat n’est pas « un contre-pouvoir » et qu’il assure plutôt un « rôle de modération à l’intérieur du pouvoir législatif ».
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

« Les grands électeurs ont clairement affiché la volonté de voir exister un contre-pouvoir parlementaire, indispensable à mes yeux au fonctionnement équilibré de la démocratie », déclarait hier Gérard Larcher, à l’issue des élections sénatoriales qui ont « conforté la majorité sénatoriale » avec 159 sénateurs, soit 17 de plus que dans l’ancien hémicycle.

« Que politiquement le président du Sénat, qui plus est candidat à sa réélection, cherche à montrer la dimension contre-pouvoir est logique », a commenté ce lundi la juriste Anne Levade, invitée sur le plateau de Public Sénat. Avant de poursuivre : « Juridiquement, le rôle de modération à l’intérieur du pouvoir législatif est plus conforme à l’ADN institutionnel de la Vème République. »

Pour Anne Levade, « le Sénat c’est d’abord une composante d’un pouvoir, le pouvoir législatif ». « L’idée du bicamérisme est d'avoir deux regards sur chacun des textes, chacune des décisions prises par voie législative. Les députés sont réputés impétueux, et de l’autre côté on a une chambre qui est toujours présentée comme une chambre de réflexion. »

Dans la même thématique

Banque d’images du Sénat – Wlad Simitch Capa Pictures
3min

Politique

Immigration : une mission du Sénat propose de dénoncer l’accord franco-algérien de 1968, les socialistes claquent la porte

Une mission d’information du Sénat, pilotée par la majorité de droite et du centre, propose de dénoncer l’accord franco-algérien de 1968. La sénatrice PS Corinne Narassiguin en a tiré les conséquences en décidant de quitter cette mission qu’elle qualifie « d’outil créé de toutes pièces pour valider la campagne de Bruno Retailleau ».

Le