Le RN propose de faire de l’Europe la première « civilisation écologique »

Le RN propose de faire de l’Europe la première « civilisation écologique »

Le Rassemblement national a présenté lundi son manifeste et ses propositions pour faire de "l'Europe des nations" la "première...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le Rassemblement national a présenté lundi son manifeste et ses propositions pour faire de "l'Europe des nations" la "première civilisation écologique" du monde, avec en premier lieu la renégociation des traités européens, mais sans quitter l'euro.

INSTITUTIONS: suppression de la Commission

- Renégocier les traités européens.

- Remplacer la Commission européenne par un simple secrétariat administratif.

- Donner l'initiative législative au Conseil européen.

- Instaurer un référendum d'initiative citoyenne au niveau national pour orienter les décisions.

- Restituer la primauté du droit national sur le droit des institutions supranationales

- Permettre aux Etats de coopérer librement à des projets.

- Abroger la règle des acquis communautaires, selon laquelle il n'est pas possible de revenir sur un abandon de souveraineté.

MONNAIE: maintien de l'euro

- Le RN prend "acte" de la volonté des Français de "maintenir l'euro", mais considère que l'euro a créé de "graves déséquilibres" entre les pays.

- Assigner à la Banque centrale européenne le mandat de combattre le chômage, comme la Fed américaine.

- Aligner la création monétaire sur l'économie réelle plutôt que sur la finance.

COMMERCE: le "juste échange" au lieu du libre-échange

- Renégocier les traités commerciaux

- Intégrer de nouvelles normes "sanitaires, environnementales et sociales" dans les règles de concurrence

- Abroger la directive sur le travail détaché.

- Réaffirmer la "préférence communautaire".

- Créer une "responsabilité nationale de l'entreprise" (RNE) sans laquelle les sociétés seraient privées de marchés publics.

- Etablir un "serpent fiscal" qui fixerait des limites, haute et basse, à l'intérieur desquelles s'inscriraient les pays en matière d'impôt.

- Refuser les alignements fiscaux défavorables aux Français.

- Baisser la contribution de la France au budget de l'UE.

IMMIGRATION: des doubles frontières

- Sortir des accords de Schengen et rétablir les contrôles aux frontières nationales.

- Renforcer les moyens de l'agence Frontex aux frontières de l'Europe.

- Arrêter l'immigration légale.

- Expulser les clandestins.

- Donner la priorité nationale pour les aides sociales.

- Encourager des politiques natalistes.

- Expulser les islamistes étrangers.

- Fermer les mosquées radicales.

ECOLOGIE: le "localisme"

- Détaxer les circuits courts et surtaxer les importations mondialisées.

- Favoriser une croissance "qui procède de l'innovation et de l'investissement et non plus de la surconsommation et du pillage des ressources".

- Bannir les éoliennes et soutenir le nucléaire.

DIPLOMATIE: pas d'élargissement

- Refus d'un élargissement de l'UE à la Turquie.

- Rétablir des relations équilibrées avec la Russie comme avec les Etats-unis.

Dans la même thématique

PARIS: Bayrou attends a French parliamentary session on the 2025 finance bill, and the social security budget
10min

Politique

Après l’épreuve du budget, quels sont les chantiers du gouvernement Bayrou ?

Outre les textes en cours d’examen au Parlement, comme celui sur l’agriculture ou le narcotrafic, le gouvernement entend avancer sur la fin de vie d’ici le mois de juin. Pour le prochain budget, François Bayrou a pour objectif « la réforme de l’Etat ». Pour trouver des pistes d’économies, il compte s’appuyer sur la commission d’enquête des sénateurs LR sur les agences. Faute de majorité, l’exécutif mise aussi sur les textes d’initiative parlementaire.

Le

Le projet de loi d’orientation agricole sera examiné au Sénat à partir du 4 février.
6min

Politique

Agriculture : ce qu’il faut savoir sur le projet de loi d’orientation qui arrive au Sénat

Presque un an après son dépôt par le gouvernement de Gabriel Attal, le projet de loi d’orientation agricole est examiné au Sénat à partir de ce 4 février. Un texte très attendu par la profession, sur lequel la chambre haute prévoit jusqu’à deux semaines de débats, avec l’objectif de muscler la version adoptée à l’Assemblée nationale.

Le