Le Pen: “le risque zéro n’existe pas” en matière terroriste

Le Pen: “le risque zéro n’existe pas” en matière terroriste

Marine Le Pen a souligné mercredi que "le risque zéro" en matière terroriste "n'existe pas", après avoir affirmé lundi qu'avec...
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Marine Le Pen a souligné mercredi que "le risque zéro" en matière terroriste "n'existe pas", après avoir affirmé lundi qu'avec elle à l’Élysée, les attentats de Toulouse et Montauban en 2012 puis ceux de 2015 auraient pu être évités.

"Avec moi, il n'y aurait pas eu Mohammed Merah", "il n'y aurait pas eu les terroristes migrants du Bataclan et du Stade de France" de novembre 2015, a assuré Mme Le Pen lors d'un meeting lundi au Zénith de Paris.

"Le risque zéro, je l'ai dit dans mon discours, n'existe pas. Mais ce qui est honteux c'est de ne pas tout mettre en œuvre pour permettre de diminuer la menace", a-t-elle déclaré mardi sur RMC et BFMTV.

"Je n'ai pas dit que le risque zéro était possible. Je dis que là, on est au risque 100%", a insisté la présidente du FN. Alors que "les mesures que je veux mettre en œuvre n'auraient pas permis à ces personnes d'être soit sur le territoire, soit en liberté".

"Je souhaite que les fichiers S étrangers soient immédiatement expulsés de notre pays. Or c'était le cas par exemple de l'assassin épouvantable de Nice", a-t-elle dit. Comme on lui faisait observer que Mohamed Lahouaiej-Bouhlel n'était en réalité pas fiché pour radicalisation, Mme Le Pen a poursuivi: "il avait été condamné". "Tous les étrangers qui sont fichés S ou qui ont été condamnés, quel que soit le délit, doivent rentrer chez eux".

"Tout fichier S étranger doit être immédiatement expulsé. Tous étranger condamné à un délit ou à un crime doit être expulsé de notre territoire". "Tous les binationaux fichés S doivent faire l'objet d'une procédure, d'une condamnation à la déchéance de la nationalité et d'une expulsion". "Quant aux Français qui sont coupables de relations avec une entreprise terroriste, ils doivent être jugés et condamnés en vertu de l'article 411-4 sur l'intelligence avec l'ennemi", a-t-elle développé.

Mme Le Pen souhaite également "supprimer l'acquisition quasi automatique (de la nationalité) que permet le droit du sol".

"La naissance sera un des critères. Mais si quelqu'un naît sur le territoire français qui demande sa nationalité à dix-huit ans et a un casier judiciaire long comme celui de Mohammed Merah, il n'aura pas la nationalité française".

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